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Un Petit Morceau De L'auteur..

  • : Les Aventures Rocambolesques de Manou en Suisse
  • : Quitter son pays natal pour aller vivre ailleurs, découvrir de nouveaux pays, de nouveaux horizons, voilà l'aventure dans laquelle je me suis lancée il y a maintenant 6 ans...
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Découvrir Plus En Profondeur..

17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 08:00

Après avoir passé quelques jours à visiter le sud de la France, j’ai reçu avec grand plaisir la visite de mon père. Depuis que j’étais partie du Québec, je lui disais qu’il n’aurait PAS le choix de venir me voir et de découvrir, lui aussi, les merveilles de ce tout petit pays. Je n’y croyais presque pas, mais quelle joie extraordinaire de savoir qu’il allait effectivement venir !

Une semaine, tout ce qu’il pouvait se permettre au milieu de ces jours de cours… une semaine de relâche que je me promettais de rentabiliser au maximum ! Lui avait bien quelques trucs qu’il voulait voir, mais sans plus. Il avait plutôt dans l’idée de me laisser guider, lui faire découvrir ce que je trouvais de plus beau.

Nous sommes donc retournés ensemble à Lucerne, à Sion, à Zermatt, à Interlaken où nous sommes montés au sommet de la Jungfrau et nous sommes passés un peu plus brièvement par Martigny et Châtelard. Pour ce dernier, malheur à nous, je m’étais aperçue que j’avais oublié mon passeport et je n’osais pas traverser vers la France pour aller à Chamonix… Si j’avais su ! On a aussi bien sûr fait l’incontournable village médiéval de Gruyères et on a pris le train Golden Panoramic pour découvrir une région que je connaissais peu, mais cette fois, depuis les sièges confortables du train panoramique.

2004-03-01 au 2004-03-02 Interlaken Papa (356)J’ai d’ailleurs trouvé ce trajet très intéressant. Spacieux, confortable et avec des baies vitrées larges et montant même sur une partie des plafonds. Le train Golden Panoramic traverse la Suisse en passant parmi certains des paysages les plus magnifiques qu’elle peut nous offrir. Depuis ce que l’on appelle la Rivera (la rive du Lac Léman située près de Vevey-Montreux) jusqu’à Lucerne, en passant par les paysages les plus pittoresques de la Suisse, ce trajet nous donne ainsi l’occasion de profiter de la beauté des Alpes, d’apprécier les variations de relief, de caractères des montagnes et d’avoir un aperçu plus large de la richesse de points de vue de la Suisse. Nous, nous avons pris ce train entre Interlaken et Montreux, passant par Gstaad et Zweisimmen.  Même si ce trajet est plus long qu’avec un train standard, je l’ai trouvé bien intéressant… et très confortable ! Je crois que c’est une option intéressante pour qui veut voir la Suisse, sans avoir beaucoup de temps pour la visiter.

2004-03-01 au 2004-03-02 Interlaken Papa (317)

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Bref, nous avons eu, mon père et moi, une semaine bien chargée ! Nous avons mangé de la fondue que j’ai préparée dans mon minuscule appartement Béthusien, de la raclette dans un excellent resto à Interlaken (La Laterne) et je nous ai préparé un copieux petit-déjeuner à base de double crème de Gruyères, de gaufres et d’une montagne de fruits frais. Un vrai petit déjeuner québécois en somme... à saveur locale !

Ce fût un énorme plaisir de faire découvrir mon nouveau pays de résidence à quelqu’un qui, comme moi, s’émerveillait devant les paysages qu’il découvrait. Je voyais dans les yeux de mon père, l’euphorie que moi-même je ressentais lorsque je voyageais et ça, ce sont des souvenirs impérissables et précieux. D’ailleurs, ce voyage fût un peu pour lui, une sorte de révélation je crois, car par la suite, il a multiplié les opportunités pour revenir en Europe et en découvrir encore d’avantage… sans que je sois  toujours la seule bénéficiaire de ses visites !

Pour clore cette semaine tout simplement géniale (et aussi assez éreintante, je l’avoue !), je partais seule découvrir Barcelone, le même matin où mon père repartait pour le Québec. Je n’avais pas réservé d’hôtel à l’avance à Genève, croyant que dans cette ville, il y aurait toujours de la place  quelque part… Mal m’en pris, je n’avais pas compté que ce serait la semaine du Salon de l’Automobile et que donc, tous les hôtels risquaient d’être complets ! Mon père disait qu’il allait dormir à l’aéroport et si moi, l’idée ne me dérangeait pas, celle de voir mon père dormir là me dérangeait beaucoup plus ! On a même tenté de voir si on pouvait retarder un peu son vol, car à l’heure qu’il partait, on ne pouvait pas prendre simplement le premier train du matin. Peine perdu… Au final, une bonne amie nous a dégotté un truc et en ni une ni deux, on a réservé. On croyait avoir trouvé la perle d’une « bonne place pas cher ». HA HA ! Déjà, le chauffeur de taxi nous faisait un drôle d’air quand on a dit le nom de l’hôtel et il a tenté de m’arnaquer de 100 CHF ! OUh là… ça commence bien. En fait, l’hôtel était vraiment situé… au bout des pistes de décollage ! On est à peine rentré qu’on a quasiment fait demi-tour aussi vite. La place ressemblait à un bordel, un énorme chien se promenait dans ce qui servait de cuisine d’un petit resto au rez-de-chaussée, les cris de gens complètement ivres nous venaient de la salle à manger, bref, on se serait cru dans un mauvais film ! En plus, notre chambre était « je ne sais pas à quel étage » et bien sûr, il n’y avait pas d’ascenseurs. Nos valises ne passaient même pas dans la cage d’escaliers ! En plus, les gens nous regardaient comme si mon père allait se « taper une petite jeune »… Hé ho bande de pervers, c’est mon PERE !

Enfin bref, on n’a pas dormi là… mon père ne voulait rien savoir et moi-même je n’étais pas trop à l’aise avec le coin. Finalement, ben on a dormi à l’aéroport quand même ! Résultat : non, on ne dort pas très bien à l’aéroport, quoi que mes tentatives ultérieures aient quand même été un peu mieux… Moi, c’est vrai que j’arrive à dormir quasiment n’importe où, alors j’ai quand même somnolé un peu, mais mon père lui… ben je ne crois pas qu’il ait dormi du tout ! Il m’a quand même avoué au retour avoir dormi dans l’avion et être vraiment crevé de son voyage ! Pas étonnant…

Alors que lui s’envolait vers le Québec et un retour au travail, moi, je partais pour Barcelone, découvrir cette ville espagnole, seule, en tête à tête avec moi-même…

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 08:00

La première fois que j’ai entendu parler des bunkers suisses, j’ai cru avoir affaire à une légende urbaine. Le genre de truc que ceux déjà présents en Suisse depuis un moment se font un plaisir de faire croire aux nouveaux venus… Jusqu’à ce que je descende le visiter !

Au début, je n’ai pas cru que c’était un vrai. Même la feuille accrochée sur la porte et indiquant quoi faire en cas d’utilisation de l’abri ne me semblait pas « réel ». Pour moi, c’était bêtement une cave où on rangeait nos trucs, avec une grosse porte blindée dont je ne comprenais pas trop l’utilité et que je n’avais tout d’abord même pas reconnue pour ce qu’elle était. Et pourtant, réel, ça l’est vraiment !

J’ai appris par après la petite histoire des bunkers en Suisse. En fait, en tant que pays neutre, la Suisse doit s’assurer d’avoir tout ce qu’il faut pour se défendre seule en cas d’attaque. Théoriquement, si elle ne prend le partie de personne pendant les guerres, personne n’ont plus ne prendra son partie si elle se fait « attaquer ». On s’entend, l’idée de la Suisse se faisant attaquer aujourd’hui est limite risible (quoi qu’un peu moins depuis les tensions avec la Libye…)après tout, on ne sait jamais!), alors de voir ces bunkers, entendre ces essaies d’alarmes sonores dans les rues pour envoyer les gens aux abris, c’est assez dur de prendre tout ça au sérieux ! Et pourtant, la Suisse, elle ne rit pas du tout avec ça. Quand un immeuble est construit, il doit y avoir un espace protégé, isolé, prêt à accueillir les gens en cas de guerre. A l’hôpital même, j’ai appris qu’il y a un hôpital militaire situé SOUS le CHUV, doté de tous les appareils nécessaires pour assurer des soins intensifs aux soins plus légers.

Dans les montagnes, on raconte que de nombreuses bases militaires ont été construites DANS la montagne, qu’il y a tout un paquet de bunker et de trucs de recherche militaire. D’où, l’appellation de la Suisse comme étant un pays « à trou »… comme le fromage !

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Pour ce qui est des trucs militaires en montagne, ce sont bien sûrs des racontars. Après, certaines personnes m’ont dit que les gars qui font leur service militaire (obligatoire en Suisse pour tous les hommes de 18 à 30 ans), visitent parfois ces installations. Est-ce un mythe ? Est-ce la réalité ? Ça, je ne peux rien certifier à ce sujet, puisque je ne les aies pas visité personnellement, mais je dirais que j’ai plutôt tendance à y croire… vu ce que je vous ai déjà raconté et qui est tout à fait réel ! D’ailleurs, en faisant mes recherches sur l’histoire de la Suisse, j’ai croisé de nombreuses mentions de bases militaires construites dans la montagne, sans que ce ne soit d’avantage détaillé.

N’empêche, c’est quelque chose qui surprend et qui reste toujours dans mon esprit, comme une pointe de fiction au milieu d’un monde de réalité. Un peu comme la petite souris se glissant dans le trou du fromage ?

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 08:00

La Suisse, le pays des trains, des ponts et des tunnels !

2004-07-16 GlacierExpress Vero (16)Petite habitante d’un grand pays s’étant développer principalement grâce au réseau ferroviaire, je n’avais jamais vu d’autres trains que ces énormes cargo laids et sales qui transportent des marchandises d’un bout à l’autre du pays. C’est que, avec l’urbanisation, le Canada n’a gardé qu’une seule ligne principale de transport ferroviaire : le canadien national. Tout le reste a été relayé… par la route! On se rend compte aujourd’hui que le train, finalement, ce n’est pas si mal et tranquillement, de nouvelles lignes ferroviaires tentent timidement de prendre le relais des véhicules motorisés entre les grands centres et les banlieues.

Quand je suis partie pour la Suisse, ça n’existait pas encore, ces tentatives de redonner du poil de la bête aux trains ! Du coup, on comprend mon enthousiasme quand je suis arrivée en Europe et que j’ai découvert le plaisir de voyager tranquillement en train, que ce soit sur de petites ou de grandes distances. En plus, en Suisse, le réseau est vraiment super bien organisé. Il est possible d’aller presque partout grâce aux trains et aux relais de bus. Depuis 6 ans et demi que je suis en Suisse, ce n’est que pendant les deux dernières années que j’ai ressenti le manque de posséder une voiture personnelle et ça, beaucoup plus en raison de la fréquence des longs trajets avec la France que je me tape régulièrement.

Autres-Photos-Articles 1394L’une des premières choses que l’on fait, quand on arrive en Suisse pour y habiter, c’est de se procurer un abonnement pour les transports en commun. Plusieurs formules sont offertes, notamment l’abonnement général (qui permet le passage illimité dans les trains et les bus) et la passe demi-tarif (comme son nom l’indique, tous les transports sont à moitié prix). Ces passes sont valides au niveau national, donc vite rentable si on se promène un minimum sur le territoire helvétique. Quand je suis arrivée, la passe demi-tarif était disponible au prix d’une centaine de CHF, alors que l’abonnement général était au coût de quelques milliers de CHF (en ce moment, elle est à un peu plus de 3000 CHF, mais je ne me rappelle plus exactement le prix à mon arrivée... il me semble beaucoup moins quand même!). Toutefois, si on peut considérer la deuxième comme ayant un prix fort élevée, elle peut vite devenir très avantageuse si on en fait un usage vraiment fréquent. C’est que, si le réseau est super efficace, les prix, comme beaucoup de choses en Suisse, n’est vraiment pas donné. La passe demi-tarif, avec ma fréquence d’utilisation des premiers mois, je l’ai rentabilisé en moins de 2 mois, je dirais et je suis persuadée que si j’avais pris l’abonnement général, j’aurais économisé pas mal aussi ! Mais voilà.. Pour mettre plus de 2000 CHF dans une passe, il faut avoir quelques fonds en réserve, ce que je n’avais pas forcément quand je suis arrivée !

Depuis, les prix des passes ont bien sûr augmentés, tout comme celui des billets. Pour quelqu’un habitant en Suisse, c’est nettement un avantage si elle utilise les transports en commun, que de prendre l’un ou l’autre de ces abonnements. Quand ce n’est qu’occasionnel, la passe demi-tarif est quand même souvent profitable, mais il faut tout de même calculer un peu ses choses. A titre d’exemple, un simple trajet Lausanne-Genève (environ 45 minutes) coûte, sans abonnement, environ 25CHF. Alors on compte pas moins de 50 CHF pour l’aller-retour ! Donc si on dit que la passe demi-tarif est de 150 CHF, il suffit de faire le calcul pour s’apercevoir qu’il suffit de quelques trajets par année pour rentabiliser sa passe. Pour les touristes, c’est une autre histoire. Si on compte visiter la Suisse pendant plusieurs jours, le mieux est de se renseigner sur les Swiss Pass. Ces passes leur permettent à eux aussi, de profiter des transports gratuitement. Encore là le hic, c’est le prix à débourser en une seule fois…

Hé oui, on le voit encore ici, si la Suisse est super efficace dans certains domaines, elle ne convient pas forcément à tous les budgets… surtout quand on vient en tant que touriste ! Mais en même temps, elle a tellement de richesses à faire découvrir, que ça vaut bien quelques sous en moins...

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 08:00

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Ahhh… Zermatt ! Sans aucun doute l’une des stations les plus touristiques de Suisse. Je ne sais pas qui se dispute ce titre entre Interlaken et Zermatt, mais ce qui est certain c’est que l’un comme l’autre valent le petit détour.

Zermatt a la particularité d’être interdite aux voitures. Seules de petites voiturettes électriques circulent dans ses rues, se glissant silencieusement derrière nous… L’accès au village se fait donc par train depuis Täsch, mais pour ceux qui n’ont pas envie de conduire jusque là, d’autres liaisons se font depuis Visp et Brig. Ce petit village niché au creux de la vallée est vraiment très touristique, mais le fait que ses demeures soient très typiques des traditionnels chalets alpins, que l’endroit soit interdit aux voitures et que le tout soit entouré par la nature environnante donne à Zermatt un calme et une tranquillité hors du commun.

On l’aura deviné, ce petit village est un endroit que j’affectionne particulièrement. J’y ai fait de merveilleuses découvertes en randonnées et je garde de mes passages là, des souvenirs vraiment mémorables.

Géographie

Le petit village de Zermatt est situé dans une vallée au creux de nombreux sommets de plus de 4000 mètres, dont le plus célèbre, le Matterhorn (Cervin) qui culmine à 4478 mètres. Cette montagne doit sa renommée à sa forme particulière en triangle et aux tablettes de chocolat Toblerone qui ont adoptées le logo de la montagne pour vendre leur chocolat. Zermatt, c’est un symbole de la Suisse comme le sont le jet d’eau de Genève ou le Pont de la Chapelle de Lucerne.

Le village même est situé à 1620 mètres d’altitude et fait partie du canton du Valais,. Plusieurs trains de montagne conduisent vers les points de départ de la conquête de la montagne ou encore vers des balcons offrant des panoramas grandioses pour les moins sportifs. Tout le monde peut profiter des atouts de la montagne, quoi que les prix ne soient pas forcément pour survivre à tous les budgets…

Histoire

Zermatt Visite Vero Et Steph - Juillet 2005 (12)On retrouve des traces d’occupation datant de l’ère néolithique, mais les débuts d’une véritable présence montagnarde est bien plus récente. Au temps des romains (de 100 AV.J-C jusqu’à 400 AP.J-C), le col du Théodule sert de chemin de transit et de commerce entre l’Italie et la vallée du Rhône. Entre le 7ème et le 9ème siècle, la région est habitée et on constate l’exploitation d’un type de pierre particulier appelé pierre ollaire. Composée de talc, cette pierre est facilement malléable et permet de fabriquer des vases, des pots et différents objets utilitaires. C’est une pierre largement utilisée dans les milieux alpins et elle permet de fabriquer toutes sortes de choses, de l’utile à l’agréable. A partir du 11ème siècle, la région commence à être habitée de façon plus constante. Outre l’exploitation des mines, l’élevage du bétail constitue une activité à part entière et les premiers hameaux voient le jour. La région est aussi soumise aux Evêques de Sion, ce qui fait que peu après, les premières églises sont construites (vers le 13ème siècle) et que Zermatt devient une paroisse.

Il ne se passe pas grand-chose pendant les siècles qui suivent ou du moins, on n’en trouve peu de traces. Une église plus grande est construite en 1575 et un barrage est érigé au col du Théodule en 1688 pour empêcher les Vaudois réfugiés en Suisse de retourner dans le Piémont. Au 18ème siècle, un engouement scientifique pour la montagne annonce les débuts du tourisme. A partir de là, c’est la montagne, le Cervin principalement, mais aussi tous les sommets de plus de 4000 mètres qui entourent la petite commune, qui sont pris d'assault et donnent à Zermatt, une nouvelle image. Parmi ces touristes scientifiques, on compte des botanistes, des naturalistes, des géologues, des médecins et surement bien d’autres que je ne saurai détailler.

En tout cas, en 1792, le savant Horace Bénédict de Saussure parvient à déterminer la hauteur du Cervin grâce à un sextant et une chaine de fer. Il évalue la hauteur à 4501,7 mètres, alors que celle calculée aujourd’hui est de 4477,5 m. Je trouve que ce n’est pas trop mal comme précision pour cette époque là ! Apparemment, cet homme est aussi considéré comme le père de l’alpinisme. En 1813 est aussi entrepris la première escalade d’un sommet de plus de 4000 mètres, le Breithorn. C’est le début de la grande aventure de l’alpinisme pour s’approprier la gloire de l’escalade des sommets les plus élevés. En 1858 est fondée l’association des guides de Zermatt, un pas de plus vers la conquête !

Zermatt Visite Vero Et Steph - Juillet 2005 (93)Le 14 juillet 1865 est une date clé dans l’histoire de Zermatt, mais surtout pour le Cervin puisque c’est ce jour là que son sommet fut conquis par une équipe composée de sept personnes. Edouard Whymper, un alpiniste anglais qui avait déjà gravi les aiguilles vertes peu avant son triomphe sur le Cervin, était accompagné de deux guides de montagne de Zermatt et d’un de Chamonix, ainsi que de trois autres alpinistes anglais. Toutefois, le succès de réussir à poser le pied sur le sommet de la célèbre montagne fut assombri par un tragique accident où quatre membres du groupe perdirent la vie, faisant une chute de plus de 1200 mètres.

Par la suite, on voit peu à peu se construire des lignes de chemin de fer pour permettre la montée vers Zermatt, mais aussi vers le Gornergrat (1898), à une époque où dans les grandes villes, c’était encore le temps des calèches… Dès 1902, des cours de ski sont donnés dans la région, alors qu’on se le rappelle, Villars a commencé ses premières leçons en 1913, avec l’arrivée de son train jusqu’à Bretaye. On dirait que Zermatt avait été plus rapide !

On s’en doute, l’engouement pour ce nouveau sport d’hiver amène toutes sortes d’amélioration pour permettre aux sportifs de profiter du cadre magique de Zermatt en toutes saisons : routes carrossables, trains, remontées mécaniques, hôtels, voiturettes électriques, les moyens pour rendre l’endroit des plus attracteurs ne manquent pas ! C’est en 1961 que le conseil communal décide d'interdire la circulation aux véhicules motorisés dans le village. Décision reprise en 1979, puis en 2009. A ce jour, il n’y a toujours aucune possibilité de se rendre au village en voiture. On doit laisser celle-ci dans le parking de Täsch et prendre le train jusqu’à Zermatt.

Attraits touristiques

Bon, une fois de plus, je ne serai pas très originale ! En prenant des villages montagnards comme destination de visite, on se focus bien sûr encore sur les activités… de montagne. Par contre, pour Zermatt, je peux dire que j’ai vraiment profité du site été comme hiver et qu’il est des plus paradisiaques ! Si ce n’était de ses coûts presque aussi élevés que ses sommets, je passerais certainement bien plus de temps dans la région. Le train menant au sommet du Gornergrat ou le téléphérique menant au Furi sont deux points de départ vers des découvertes hivernales et estivales mémorables.

2004-12-15 Ski a Zermatt (36)Depuis Furi, on peut monter (en téléphérique), jusqu’au site du petit Cervin à 3886 mètres d’altitude. Sur le trajet menant au sommet, on peut admirer le glacier de Théodule que l’on survole en téléphérique. Depuis le sommet, on a une vue spectaculaire à 360° nous permettant d’admirer le Mont-Blanc, le Grand Combin , la dent d’Hérens et bien sûr, le Cervin lui-même, qu’on a l’impression de pouvoir toucher du bout des doigts. On a aussi une vue grandiose sur les sommets italiens tout comme sur la Jungfrau que l’on peut même reconnaitre de très loin. L’hiver, la descente depuis le petit Cervin nous fait longer une partie du glacier, reconnaissable à ses reflets bleutés et ses larges crevasses.

Toujours depuis Furi, on peut rejoindre le Lac Noir (Schwarzsee), d’où partent de merveilleuses randonnées. On peut même marcher jusqu’à la cabane de Hörnli, véritable lieu de départ pour les alpinistes qui entreprennent l’ascension du Cervin. Cette balade de deux heures est vraiment magnifique et je la raconterai dans un article ultérieur, parce qu’elle vaut vraiment la peine !

Si on part de l’autre côté de Zermatt, on prendra le train à crémaillère nous menant au Gornergrat, à 3135 mètres d’altitude.  Après un arrêt au Riffelalp (2200 mètres) permettant de voir les bouquetins et d’avoir une vue splendide sur le Cervin, on peut soit continuer par le train, soit profiter de la superbe ballade vers le Lac vert (Grünsee) nous faisant longer sommets et glaciers, dont le Mont-Rose au sommet culminant à 4634m avec la pointe Dufour. On a une vue plongeante sur la mer de glace avant de remonter vers le sommet du Gornergrat.

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2004-07-17 Zematt Vero (17)

Depuis Furi ou Gornergrat, on peut faire de sympathiques descentes à la marche, mais il faut prévoir de bonne chaussure et plusieurs heures de marches, environ 5 heures pour chacun. Je raconterai une autre fois comment ma sœur et moi nous sommes presque « perdue » en montagne, en faisant une trop jolie balade, avec un petit détour par le Rothorn (3103 mètres) avant de redescendre sur Zermatt.

On s’en doute à la lecture de ceci, les balades sont multiples et de tous les niveaux, mais pour tous, il faut bien se préparer avant le départ. Que l’on parte d’un côté ou de l’autre, il est difficile de tout voir en une journée, à moins de se contenter de simples aller-retour avec très brefs arrêts, ce qui est rarement le but de séjours en montagne.

zer1 047Je n’ai pas parlé des autres activités disponibles dans la région : escalade, alpinisme, VTT, parapente, ski sur le glacier, excursions de toutes sortes, mais on s’en doute, elles sont nombreuses. Il y a aussi un Forest Fun Park pour les enfants, avec parcours sécurisé de câbles, plateformes, tyroliennes, etc. L’hiver, on ne peut pas manquer les pistes de ski avec ses 350 km de domaine skiable. Raquettes, randonnées hivernales, snowboard, luge, escalade sur glace ne sont que quelques unes des opportunités pour découvrir la région.

Dans les autres activités possibles, il y a des vols en hélicoptères, le palais de glace le plus élevé au monde (au sommet du petit Cervin), la visite de fromageries, le jardin des glaciers de Dossen (qui relate l’histoire du recul des glaciers et la formation de cavités particulières dans la roche). Il y a aussi quelques musés, un cinéma, des églises et des chapelles ainsi que des manifestations populaires.

L’un des événements les plus connus de la région est le phénomène de la patrouille des glaciers. En une étape, les participants à ski partent de Zermatt pour se rendre à Verbier en empruntant la Haute-Route. Cette épreuve est caractérisée par son altitude, sa longueur et le profil même de la course. Elle exige des participants une excellente condition physique, l’expérience de la randonnée de haute montagne ainsi que des conditions extrêmes qui peuvent y être rencontrées. Bref, ce n’est pas un truc pour les amateurs !

Conclusion

On l’aura deviné, Zermatt est une station que j’affectionne particulièrement et ce, malgré ses prix souvent exorbitants. Le calme qui y règne du fait de l’absence de véhicules motorisés, la présence de la montagne et l’architecture alpine conservée de la majorité des bâtiments donnent à ce village, une ambiance unique. Que de souvenirs nombreux et variés je garde de cet endroit !

2004-07-17 Zematt Vero (21)

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 08:00

Récit de voyage du 8 et du 9 janvier 2004

 « Ahhh, coup de cœur à un endroit à la fois petit et magnifiquement grandiose ! »

Au départ, je n’étais partie que pour une journée. Je devais me joindre à un groupe de fille qui venait faire la fête le soir même et découvrir les pistes à partir du lendemain. Pour ma part, je comptais profiter de la première journée pour faire du ski, festoyer un peu le soir et repartir le lendemain me reposer et faire mon « asociale » pendant un petit moment. Au final, je suis restée non seulement ce jour là, mais une bonne partie de celle du lendemain aussi !

Je suis partie très tôt, accompagnée par le visiteur d’une bonne amie. Nous avons décollé de Lausanne en train vers 6hres30 pour arriver sur les pistes vers 10hres30.

2004-12-15 Ski a Zermatt (22)« On voulait commencer par le petit Cervin (3885m), mais on s’est un peu trompé de chemin en montant et on a donc exploré d’autres pistes avant de trouver l’endroit aux environs de midi. Même si on avait faim, on a décidé de ne pas s’arrêter et de continuer jusqu'au sommet, quitte à manger notre pique-nique au sommet… oups ! Petite erreur de jugement. Je me suis tapée une bonne réaction à l’altitude. Alors que la navette montait, montait, je sentais ma tension qui descendait, descendait… un voile noir commençant à danser devant mes yeux et une irrésistible envie de me coucher au sol ! Pas bonne idée, la navette était pleine à craquer de monde et le sol couvert de neige sale fondue… bref, pas très ragoutant ! Aucune place pour tomber, l’horizon, avec ses magnifiques montagnes me semblait être une chose que je ne devais surtout pas regarder alors que la nausée et les vertiges s’accentuaient dans la dernière montée très à pic.

Arrivée au sommet, j’ai réussi à sortir de cet endroit empaqueté pour marcher comme une somnambule vers un banc où je me suis avachie, les deux pattes en l’air, les gros hauts le cœur me donnant une mine… euh… pas très en forme ! Pauvre gars qui m’accompagnait et qui ne savait plus quoi faire ! J’ai alors vu une autre fille passer à côté de moi et qui semblait elle aussi en proie à un malaise, surement dû à l’altitude, sauf que elle, elle paniquait complètement. Moi j’avais quand même l’habitude de tomber dans les pommes, alors je n’étais pas trop inquiète… juste pas très bien.

2004-12-15 Ski a Zermatt (36)Après un petit moment, je me suis redressée tranquillement et on a pu continuer notre ballade. J’ai quand même pris ça relax un petit moment et on a visité une crevasse de glace avant de redescendre les pistes en ski, accompagnés d’une vue à couper le souffle sur les montagnes environnantes. On voyait presque les pistes du côté italien, c’était tout simplement superbe ! Des morceaux de glaciers aux reflets bleutés sous le soleil, l'Italie de l'autre côté des pistes... des paysages de rêves à travers lesquels on se laissait glisser sur nos skis.

On a finalement fait notre halte repas du midi juste après cette première descente, le tout accompagné d’une bonne bière !

On est ensuite remonté, sans malaise cette fois, question de dire qu’on descendait d’un seul coup d’en haut jusqu’en bas.  Ça m’a pris un gros 1hre20 et à la fin, y’avait même un surveillant des pistes qui me suivait ! C’était vraiment dément cette descente et il était tellement facile d’oublier le côté glacé des pistes pour se focaliser sur la beauté qui nous entourait !

Arrivé au bas des pistes, on a traversé la ville à bottes de ski (moi j’aime pas traverser des villes en bottes de ski !) pour retrouver la gang de fille qui était déjà… heu… un peu pactée (bourrée). Nous sommes tous aller manger dans un chalet suisse où on a dégusté une bonne fondue suisse accompagné d’une dose généreuse de rire… très généreuse ! Un petit verre au bar à côté par la suite et un retour à l’hôtel sous une grosse neige floconneuse, magnifique, magique… ça promettait pour le lendemain !

2004-12-15 Ski a Zermatt (52)Et le lendemain, comme je l’avais pensé, l’épaisseur de neige au sol laissait présager des conditions uniques sur les pistes… Je me suis finalement laissé tenter et je ne l’ai pas regretté !

Cette fois, on est allés du côté du Gornergrat et il y avait une telle épaisseur de neige que s’en était fun de tomber en ski ! Tout moelleux, je trippais au boutte et j’ai vite oublié les trous dans mon compte en banque devant cette neige épaisse, totalement libre et folle ! Je n’avais jamais connu ça.

J’ai suivi des gens plus expérimentés à mes risques et périls et on a découvert des pistes à faire peur ! Un moment, on était à plat sur le bord de la piste et tout ce que je voyais, c’était que si je manquais la piste, je tombais dans les rocs. Il y avait tellement de vent et de neige que je n’y voyais rien (je n’avais pas de lunettes de ski… brillant !). J’ai alors eu une pensée pour les alpinistes perdus en montagne… c’était trop fou comme sensation ! Par contre, avec la neige, les jambes rushaient pas mal (c’était très dur pour les jambes) et même si j’avais de la misère à suivre les autres et que j’en ressentais une certaine amertume, je trippais ! C’était vraiment fou ! La neige au sol qui tombait, les paysages que l’on devinait à peine…

J’ai arrêté longtemps avant les autres, mes jambes et mes pieds criaient, mais je regrettais quand même de ne pas pouvoir continuer. Je suis redescendue lentement, alternant les envies de pleurer et de hurler de rire… »

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 00:15

 

Diablerets-Villars 0439Trois villages de montagne présentant chacun des atouts à la fois similaires et différents, on reconnaît ces trois lieux pour leurs activités et leurs sports alpins. Bien que leur histoire ne soit pas exactement la même, en tant que villages montagnards leur passé et leur développement demeurent assez similaires. L’hiver, leur domaine skiable se rejoint pour ne former qu’un seul ensemble offrant des opportunités multiples. C’est l’une des raisons pour laquelle je les ai mis sous la même bannière et dans le même article. Toutefois, chacun/e peut découvrir par lui-même, les différences majeures de chacun de ces sites.

Géographie

Comme je l’ai dit, les trois lieux sont des villages de montagne situés dans les Alpes vaudoises en Suisse. Villars est sans doute le village le plus connu et le plus touristique des trois. Il est situé à 1300 mètres d’altitude et fait face au sud, offrant ainsi un panorama unique qui s’étend du Mont-Blanc au Lac Léman.  Le village de Gryon quant à lui, est construit sur les bords du vide, faisant face à la vallée creusée par l’Avançon et se situe à près de 1100 mètres d’altitude. Quant au village des Diablerets, à 1200m, il est situé au pied du massif montagneux du même nom.

Ces trois villages à vocation principalement touristique, sont réunis l’hiver pour offrir aux skieurs, un domaine des plus intéressants à découvrir, avec des paysages magnifiques et des conditions des plus favorables.

Histoire

L’histoire de ces villages est assez similaire sur plusieurs points. En tant que villages d’alpages, leur développement premier fut parallèlement assez proche. Par la suite, l’essor qu’ils connurent au XIXème siècle, dû principalement à l’engouement pour les sports d’hiver et en particulier pour le ski, les rapprocha encore plus. Toutefois, si on remonte les siècles, ces sites n’étaient pas forcément considérés cote à cote et ainsi, ils connurent un historique différent.

Villars

On retrouve à Villars, des traces d’occupation remontant au XIIème et XIIIème siècle. A cette époque, les moines de Saint-Maurice auraient encouragé les paysans à conquérir les Alpes. Les domaines d’alpage se sont ainsi considérablement élargis et les parcelles de terrains conquis étaient des sources de richesses opportunes pour leurs propriétaires. En 1750, on voulu rendre la région autonome, mais les bernois s’y opposèrent. Ce n’est qu’en 1889 que la commune regroupant Villars, Chesières et Huémoz fusionna pour ne former qu’une seule entité.

Avec la construction du train de Bretaye en 1913, le ski fit son entrée dans la région. Le développement de ce sport occasionna un tourisme qui permis un nouveau développement dans la contrée . En 1938, Villars est d’ailleurs considérée comme l’une des premières stations de ski en Europe.

Gryon

La commune de Gryon serait né en 1189. Cette terre aurait été donnée à l’Abbaye de Saint-Maurice, alors que les autres territoires avoisinants demeuraient la propriété de l’Evêché de Sion. La commune passa ainsi aux mains des comtes de Savoie et des Bernois avant d’être libérée en 1798. Elle entra par la suite dans la confédération helvétique en 1803, sous la bannière du canton de Vaud.

Malgré toutes ces péripéties politiques, la vie des gens de la région ne changea guère. Paysans, ils travaillaient la terre et la forêt, payant les dîmes et les droits à leurs seigneurs et affrontant les difficultés de la vie quotidienne, les épidémies et les incendies dont l’un particulièrement destructeur en 1719, qui détruisit 36 chalets d’alpages et 68 bâtiments du village de Gryon.

En 1857, une route reliant Gryon à Bex est construite et peu après un chemin de fer relie les deux sites. Ces nouveaux chemins vont amener avec eux les débuts du tourisme qui se développera tout au long du XXème siècle.

Les Diablerets

via2 019Je me suis longtemps interrogée sur l’origine du nom des Diablerets. Bien sûr, un tel nom ne peut provenir que de quelques légendes et contes mettant en scène le diable. Sur ce point, j’avais raison. Toutefois, je ne me doutais pas qu’il existait autant d'histoires mettant ce dernier en vedette pour cette même région ! Voici un peu celles que j’ai trouvées :

L’une d’elle raconte qu’un berger au cœur de pierre aurait fait quelque chose de très mal et que suite à cet acte malsain, les superbes pâturages de Tsanfleuron (Champ fleuri, l’actuel Glacier 3000) se couvrirent de glace et de neige. Depuis cette époque, le chant des helvètes et le carillon des troupeaux de la région devint silencieux. Cet endroit majestueux devint le repère des démons, des esprits damnés et des mauvais génies.

Une autre de ces légende parle d’un endroit précis dans le massif des Diablerets. L'une des pointes dominant le col de Cheville et bordant au sud le Glacier de Tsanfleuron, s'appelle aujourd’hui la Tour St-Martin. Cette appellation est récente et ce pic s’appelait autrefois, la quille du Diable. On raconte que ce pic servait de « quille », de « but » ou « d’objectif » pour les différents jeux d’adresses auxquels s’abandonnaient les démons.  Quand des pierres descendaient avec bruits de la montagne, tombant dans les pâturages ou sur les bords du petit lac de Derborence, les bergers craignant pour eux et pour leur troupeau, priait la grâce divine de les protéger des jeux des démons.

En fait, toutes ces légendes tiennent pour origine, le côté dangereux et imprévisible de la montagne. Les chutes de pierres, le bruit du vent dans les ouvertures, les changements de climats et autre phénomènes forts inquiétants pour les paysans, rendait la région du massif des Diablerets particulièrement angoissante. Les pâtres, seuls face à la montagne, imaginaient alors toutes sortes d’histoire expliquant ces phénomènes troublants… et de là nait la légende.

 

Le point commun de ces trois villages, est bien sûr leur développement touristique au courant du XIXème siècle et l’attrait que les gens développèrent pour la montagne. J’ai trouvé très intéressante l’histoire des débuts helvétiques de ce sport que nous connaissons tous, le ski.

Voici ce que j’ai découvert à ce sujet, pour les origines du ski en Suisse.

Le ski en tant que sport d’hiver

Je croyais que le ski avait été découvert il y a bien longtemps et qu’il avait permis aux gens de se déplacer facilement en montagne. Un peu comme pour la raquette que les amérindiens utilisaient pour chasser et se déplacer dans de grands espaces enneigés. En fait, il n’en est pas vraiment ainsi, en tout cas pas pour la pratique du ski dans les Alpes Suisses.

2004-12-29 Ski aux Diablerets (115)L’histoire raconte qu’en 1873, un médecin de Davos reçu une paire de ski d’un parent norvégien. Ses tentatives échouèrent et il abandonna l’idée de se glisser sur des skis en montagne. D’autres suivirent son exemple, sans pour autant mieux comprendre la technique. Ce n’est qu’avec  la parution à Berlin du livre de l'explorateur Nansen racontant sa traversée du Groenland à skis et donnant des renseignements et des conseils sur la façon de pratiquer ce sport que d’autres jeunes gens tentèrent l’expérience… et réussirent !

A Villars, c’est avec la construction du train à Bretaye en 1913 que le ski pris enfin son essor en tant que sport d’hiver dans la région. En 1936, le premier remonte pente est construit et en 1938, Villars est considérée comme l’une des premières station de ski européenne. On se doute un peu que suite à cela, le tourisme alpin poursuivi son œuvre de conquête !

Attraits touristiques

Est-ce que j’ai seulement besoin d’en parler réellement ? On s’en doute, avec un site pareil reliant trois villages alpins, les activités montagnardes ne manquent pas. Bien sûr, en hiver, on parle de ski (de fond, alpin, de peau de phoque ou autre), de snowboard, de raquette, de luge… et l’été, de randonnée, de VTT, de parapente, de Via Ferrata (j’ai fait celle des Diablerets, j’en reparlerai ultérieurement),  de canyoning, de sentiers découvertes multiples… (chalets d’alpage, gastronomie et de nombreux autres encore). Il y a aussi le Glacier 3000 qui offre à lui-même, toute une panoplie d’excursions et d’expérience, sportives et de découvertes.

via2 010Il me semble un peu superflu de les détailler d’avantage. Les sites internet de cette région sont très bien fait et donnent déjà beaucoup d’informations sur les opportunités disponibles sur place. Pour ma part, outre plusieurs passages en ski que j’ai adoré et qui m’ont offert des points de vue magnifiques, j’ai découvert le camping et la Via Ferrata des Diablerets dont je garde un souvenir plus que mémorable (et je ne suis pas la seule!).

J’ai vu que dans le petit village de Gryon, il y a plusieurs monuments ou bâtiments représentant un intérêt historique. Je n’y ai pas porté attention quand j’y suis allé (à vrai dire, je n’ai qu’à peine remarqué le village puisque je suis restée un peu en « périphérie »), mais ça peut être intéressant d’y jeter un œil je crois.

Conclusion

Malgré que je n’ai pas forcément passé beaucoup de temps dans cette région et que je ne sache pas détailler largement ses activités, c’est un endroit où je retourne presque chaque année… en ski. J’aime beaucoup cette station, autant pour ses pistes que pour les paysages qu’elle m’offre. Les expériences que j’ai passées m’ont laissé des souvenirs mémorables et c’est avec plaisir que je redécouvre la région à chaque passage...  A suivre donc et à visiter par soi-même aussi !

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 08:30

 

2004-10-03 Schiltorn (80)Interlaken… la ville entre deux lacs. Un site magnifique, enchanteur, mais aussi terriblement touristique ! J’ai découvert cette petite ville avec plaisir : les deux lacs qui se joignent aux abords de la ville, les merveilleux pics enneigés qui l’encercle, un endroit de rêve par sa beauté pure et facile d’accès. On comprend très vite pourquoi elle attire autant de touristes, mais si c’est le cas de beaucoup d’endroit magnifiques, ici, le tourisme prend vraiment une ampleur stupéfiante ! Voir ces panneaux de restaurants affichant les menus en 12 langues différentes dont trois asiatiques (enfin… c’est ce que j’ai « compris »… si on peut dire comme ça !), tous les guides de tourismes offert dans au moins cinq langues, sans compter la multitudes de boutiques de luxes, d’horlogeries ou d’hôtels « exclusifs » qui bordent la Höheweg, l’artère principale de la ville. On y retrouve aussi toute la panoplie diverse de mise en garde qu’on ne peut trouver que sur des lieux aussi achalandés par une foule… insouciante. Comme par exemple, ce panneau sur une corniche rocheuse particulièrement escarpée, sur le bord d’un à pic donnant sur le vide indiquant « bêtement », interdit aux talons hauts ?!

2004-07-20 Schiltorn Vero (15)

Malgré les désagréments habituels dus au tourisme de masse, Interlaken demeure un lieu magnifique et un site que je considère comme un arrêt forcé si on décide de visiter la Suisse. C’est un compositeur du nom de Félix Mendelssohn qui disait: « Qui n’a jamais vu le paysage d’Interlaken ne connaît rien de la Suisse ». Sa localisation et les multiples opportunités qui s’offrent au visiteur font d’elle un petit coin de paradis pour les curieux aimant la montagne et les beaux paysages (et n’ayant pas peur d’y perdre ses sous !).

Géographie

Le nom même de la ville veut tout dire : entre deux lacs. Située entre les lacs de Thoune et de Brienz, de part et d’autre de l’Aar, Interlaken se trouve dans une plaine entourée des massifs de l’Oberland Bernois. Le Schiltorn, l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau ne sont que quelques uns des sommets bien connus que l’on peut voir depuis les environs de la ville. Le train permet aussi de la relier facilement avec Berne et les grandes villes du nord de la Suisse tout comme vers le sud, par le Valais ou vers l’Ouest en direction du lac Léman et de ses environs.

Histoire

L’histoire d’Interlaken n’est pas très riche en rebondissement. On s’en doute un peu, elle prit surtout son essor grâce au tourisme et à la proximité de la montagne.

Pour revenir quand même un peu sur les grandes lignes, l’endroit fut occupé, à l’origine, par cinq villages en plus d’Interlaken. Un premier essor débuta au XIIème siècle grâce à la construction du monastère des Augustins, placés sous la protection de Berne. Sa richesse et sa puissance attirèrent des commerçants et des visiteurs, mais en moins de quelques siècles, entre autre à cause de la réforme, ce premier développement fut drastiquement freiné, pour ne pas dire carrément arrêté. L’endroit resta vierge et un peu abandonné jusqu’au XIXème siècle, période à laquelle le tourisme lança son dévolu sur la région. On pourrait croire, si on n’a jamais visité l’endroit, que celui-ci fut pris d’assaut par la construction massive d’hôtels et de lotissements divers. 2004-07-18 19 Interlaken Vero (5)Pourtant, ce n’est pas la cas grâce à l’association de citoyens prévoyants qui adressèrent une demande à l’état pour acheter le terrain et dresser un contrat afin que celui-ci « ne soit jamais transformée en terrain  à bâtir, que les terres ne seraient pas parcellées, ni les arbres coupés ou mutilés ». Du coup, on peut encore profiter d’un large terrain de près de 14 hectares, vierge de toute constructions et nous permettant de garder une magnifique vue sur les montagnes…

Parlant de la montagne, c’est sans doute la partie la plus intéressante de l’histoire de la région. Le sommet de la Jungfrau a été conquis le 03 Août  1811 par les frères Meyer après trois jours d’ascension. Apparemment, c’est un temps d’escalade particulièrement long, mais le massif n’est pas si aisé que ça à conquérir ! Peu après, de multiples projets de construction de funiculaires ou de chemins de fer commencent à s’élaborer. C’est depuis Août 1912 que le chemin de fer menant au Jungfraujoch (le col situé entre le Mönch et la Jungfrau) est en service, faisant de ce dernier la plus haute station de chemin de fer en Europe.

Attraits touristiques

Ils sont tellement nombreux et on s’en doute, principalement reliés à la montagne ou aux lacs. Avec tout ce qu’il y a, on serait fou de ne pas en profiter !

D’abord, si on parle de la montagne on parle aussi de toute la panoplie de sports habituels : ski, raquette, randonnée, escalade, parapente, parachute, vélo. Que l’on soit un amateur confirmé ou un simple curieux, toutes les opportunités sont possibles. Depuis les tours organisés, seuls ou en groupes jusqu’aux brochures indiquant des sentiers balisés, les choix sont vastes. Dans la majorité des hôtels, auberges de jeunesse et dans les centres touristiques, on y retrouve toutes les informations utiles pour profiter au maximum d’un séjour mémorable. Là où j’ai dormi presque toutes les fois où je suis allée à Interlaken, de gros cahiers indiquant des suggestions d’activités  ou d’escapades étaient à disposition pour être consulté librement et les gens sur place se faisaient un plaisir de nous conseiller et de nous orienter. Je parle surtout des activités de montagne parce que c’est vrai que c’est surtout ce que moi, j’y ai fais, mais la même chose est possible pour les activités d’eau ou de lac. Que l’on parle de balade, de croisières sur les lacs de Brienz et de Thoune, de baignade ou autres, les possibilités sont multiples et facilement accessibles.

2004-10-03 Schiltorn (94)On peut aussi se contenter plus passivement, d’aller admirer les sommets et la vue offerte depuis là haut. Le Schiltorn, au sommet duquel le célèbre Piz Gloria, un restaurant tournant qui nous offre une vue 360° alors qu’on est tranquillement assis à siroter notre café ou notre petit verre d’alcool. C’est là qu’on été tourné certaines scènes du film de James Bond « Au service secret de Sa Majesté ». C’est aussi là que j’ai découvert le fameux panneau dont je vous ai parlé plus haut !

Toujours dans l’idée de visiter tranquillement et sans trop d’effort, on peut prendre le train qui nous amène à la plus haute station de train d’Europe, le « Top of Europe » à 3454 mètres d’altitude. Le parcours se fait en plein air jusqu’à Kleine Scheidegg, puis à travers un tunnel creusé dans les montagnes  de l’Eiger et du Mönch, avec toutefois des arrêts nous permettant d’avoir une vue d’un côté ou de l’autre de la montagne, notamment sur le glacier d’Aletsch. Sur une partie du trajet, un documentaire explique la construction de ce fameux chemin de fer. On arrive ensuite dans le col situé entre le Mönch et la Jungfrau et peut admirer le sommet de cette dernière, tout comme la station astronomique située à son sommet. On a droit ici, à un paysage unique, surplombé de tous les sommets et de ses neiges éternelles.

2004-03-01 au 2004-03-02 Interlaken Papa (192)

Le seul hic, pour monter au sommet de la Jungfrau et du Schiltorn, sont les prix pas tellement moins élevés que les sommets eux-mêmes… Profitant de mon abonnement demi-tarif, le voyage me revenait plus « abordable », mais demeurait toutefois une activité que l’on ne fait pas à tous les coups (coûts ?) !

Plusieurs petits villages pittoresques sont aussi magnifiques pour simplement se balader et profiter du spectacle typique des chalets Suisse. Le village de Mürren, par exemple, n’est accessible qu’en funiculaire que l’on prend depuis le petit village de Lauterbrunnen. Une magnifique chute, appelée la cascade du Staubbach, culmine à près de 300 mètres de hauteur pour se disperser presque entièrement en fines gouttelettes. Le spectacle de la chute, des chalets suisses et des fleurs environnantes (en été) est tout simplement charmante. Un peu plus loin, d’autres chutes, celles de Trümmelbach sont, d’après les dires, plus impressionnantes encore, mais je ne les ai pas visités lors de mes expéditions dans la région.

2004-07-18 19 Interlaken Vero (25)

Lors de mes premières excursions, je voulais visiter le Mystery Park, un endroit dédié aux plus grands mystères d’aujourd’hui. Si l’endroit m’avait fortement intéressé lors de mes premières escapades à Interlaken, j’ai été si occupée avec les activités de pleins air que je n’y suis, au final, jamais été. Depuis le temps et les échos que j’en ai eu, je vais vous avouer que mon intérêt a beaucoup diminué. Apparemment, l’endroit se contentait d’énumérer et de montrer des images d’endroits qui restent mystérieux pour l’homme, de part leur création dont on ignore encore beaucoup de choses jusqu’aux différentes théories avancées pour expliquer leur existence. Si jusque là, je trouvais le concept intéressant, ce que j’en ai entendu dire disait que la théorie extraterrestre revenait assez régulièrement pour expliquer les pyramides, Stonehenge ou l’île de Pâque. Un peu réducteur comme explication, je trouve… d’ailleurs, en recherchant un peu plus d’infos sur cette attraction, j’ai découvert que celui-ci avait fermé en 2006, faute de visiteur… ça ne devait vraiment pas être fameux finalement !

Conclusion

Comme je l’ai dit, j’ai fait plusieurs passages à Interlaken et chacun a été remplis de magnifiques souvenirs et d’images superbes : tour du lac à vélo, balade en vélo jusqu’à Lauterbrunnen, visite de la chute, petit train jusqu’au Top of Europe et funiculaire jusqu’au Piz Gloria, randonnée devant les sommets de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau, premières descentes en ski jusqu’à Grindelwald… Bien sûr, à chaque fois, je suis stupéfaite de voir le village aussi touristique, mais une fois partie sur les routes de mon activité favorite, j’oublie bien vite tout ça, charmée que je reste par les paysages alors que les touristes se perdent au milieu des montagnes…

2004-10-03 Schiltorn (37)

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 08:30

 

Suite à nos péripéties en ski et la découverte, pour moi, de nouveaux muscles dont j’ignorais l’existence, nous avons décidé de faire un petit tour pour découvrir une nouvelle station thermale dont nous avions entendu parler : celle de Lavey-les-bains. Bien sûr, les jeux de mots sur cet endroit étaient bien faciles, mais quand les gars nous ont proposé cette excursion, nous n’avons pas pu dire non ! Quoi de mieux qu’une journée de relaxation et de bien être après le « dur labeur » des sports d’hiver ! 

« Arrivé à Lavey, on a dû marcher une bonne demi-heure avant de trouver les fameux bains. Mais oh… Que de bien-être ! C’était tout simplement sublime ! En plus, on a fait le saut « sauna-eau glacée » ! Après les efforts du ski, ce fut une véritable jouissance que de se prélasser dans l’eau chaude. »

Je suis retournée très souvent à Lavey par la suite, ce fut pendant longtemps, mon détour bien-être quand j’avais envie de me reposer et de profiter d’un peu de chaleur. Personnellement, j’ai préféré Lavey à Yverdon-les-Bains. Je crois en fait que la station est plus grande et j’avais aussi l’impression qu’elle était mieux organisée et offrait plus de possibilités. Outre les bassins intérieurs et extérieurs avec ses jacuzzis, ses buses massantes et toute la panoplie de petits trucs aquatiques relaxants, l’endroit offre aussi d’autres activités pour se relaxer et passer un agréable moment. Le pavillon nordique par exemple, propose des saunas traditionnels et des douches glacées, un puits d’eau froide et une grotte de glace, le pavillon sérénité offre des salons de détente au coin du feu ou une salle de chromothérapie alors que l’espace oriental donne accès à des hammams et des bains turcs.

J’ai aussi découvert là, de nombreuses offres me permettant de passer une journée complète de relaxation avec massage et repas au restaurant de l’hôtel.  Ils ont toute une gamme de soins et de séjours wellness que je n’ai pas testé, malgré l’envie que j’en aie eue. Question d’organisation et de volonté, tout simplement.

D’autres endroits en Suisse m’ont été dits offrir de plus beaux sites ou de plus belles offres, mais je ne les ai pas testées. Par contre, tous mes passages à Lavey-les-bains m’ont laissé avec une grande sensation de relaxation et de détente qui me laissait rêveuse…

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 08:30

Après avoir passé Noël au milieu du décor féérique d’Interlaken, j’ai travaillé quelques jours (oui, oui, ça m’arrivait quand même un peu…), avant de partir pour 3 jours à Gryon, près de Villars. Là, j’ai fait mes premières tentatives en snowboard et découvert les « joies » de l’apprentissage de ce sport ! Un nouvel an mémorable par les décors et l’ambiance unique qui régnait dans le chalet où nous avions réservé notre chambre…

Récit du nouvel an 2004, du 30 décembre 2003 au 2 janvier 2004

 « Alors cette fois, on est parti à cinq. Mes amies Annie, Caroline et moi, accompagnés de son frère et d’un ami à elle qui venait lui rendre visite. Partis en fin d’après-midi, nous n’avons eu droit à aucune belle vue de notre montée jusque là à cause… de la noirceur ! J’étais vraiment sur un mood particulièrement « con », à enligner les blagues plates comme des brochettes ! Mais comme c’est l’hiver, pas de grillades pour les rendent plus savoureuses !

Cette fois, on a logé au Chalet Martin à Gryon. Une place vraiment parfaite pour les gens qui veulent socialiser et rencontrer pleins de gens… et avoir peu d’intimité ! En fait, c’était vraiment une maison, un chalet, où pleins de gens passaient, dormaient, fêtaient... vraiment super cool comme ambiance. Le seul hic c’est que nous, on n’était pas vraiment dans cette ambiance là… dommage !

On est allé souper dans un petit resto à environ 20 minutes à pieds où on a pu savourer une bonne bière ! On s’est aussi fait prendre en photo par un type, mais on n’est jamais allé là où il nous avait indiqué pour aller voir ces fameuses photos…

Villars - Janvier 2005 (10)Le lendemain, j’ai fait mes débuts en snow… CATASTROPHE ! Bon, ok, le plus important, je suis arrivée en un seul morceau en bas des pistes, mais tout de même ! J’ai été longue à comprendre le principe ! On était à Villars et on voulait se rendre aux Diablerets, mais j’ai jamais réussi à monter en T-bar (ici, on appelle ça les Tire-fesses !). J’étais fatiguée, découragée et j’avais juste envie de brailler et de manger une grosse POUTINE !

De peine et de misère on a réussi à revenir avant la fermeture des lifts (des télésièges) et on est allés acheter un peu de bouffe à Villars avant de retrouver Annie et une autre amie qui nous rejoignait, Caroline, au chalet.

Brûlée, mal aux mains et aux fesses, j’ai réussi à manger et à les accompagner un moment pour tenter des festivités du nouvel an… pas fort dans mon cas ! J’ai de vagues souvenirs que tout le monde voulait qu’on les rejoigne dehors : « Jeff is outside ! » Qui était Jeff ? Aucune idée, mais en tout cas, il était dehors ! Annie a coupé une espèce de gâteau ou de chocolat, me rappelle plus très bien et j’ai aussi souhaité un « Bonne année » pas très convainquant depuis le canapé où j’étais affalée à dormir comme une grosse merde… tout ça avant d’aller me coucher pour de bon. Dur la journée de plein air !

Villars - Janvier 2005 (7)Le lendemain, retour sur les pistes de Villars, toujours en snow pour moi, avec pour but de se rendre au Glacier 3000. Avec Annie qui faisait ses débuts  en ski et moi qui sentait tous les muscles de mon corps ayant travaillés la veille, on ne faisait pas très fort ! Je me suis même payé deux magnifiques plonges, ce qui était quand même moins que pour Annie qui elle, non seulement les collectionnait mais en plus, à réussi à se faire applaudir par une gang de petit jeune ! Décidément, elle est plus douée que moi pour la plonge !

Nous nous sommes donc toutes les deux soutenues dans nos difficultés mutuelles et avons abandonnés les autres rendus au bas des Diablerets. Incapable de poursuivre, on est donc revenues en train.

La soirée fut très courte pour moi, une fois de plus. Passé le souper fondue au resto de la Gare, je ne me sentais même plus l’énergie de me joindre à la guerre de neige !  J’étais vraiment trop vedge et j’avais les muscles trop endoloris… même rire m’était difficile, ce dont évidemment, les autres ne se privaient pas !

Malgré tout, j’étais vraiment contente d’avoir passé ces deux jours en snow, du moins de l’avoir tenté ! C’était vraiment cool comme ambiance, mis à part le fait de découvrir que des journées complètes sur les pistes, ça tue !

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 08:30

 

Ça fait vraiment drôle de raconter mes premières excursions en ski ou mon premier Noël en Suisse alors que c’est le printemps et qu’il fait grand soleil dehors ! Toutefois, je me suis donnée ce défi, d’écrire les récits de ma première année de voyage en Suisse et je continue à m’y tenir. En y repensant bien, j’aurais peut-être quand même pu mieux synchroniser mes aventures avec le moment de l’année, mais voilà, c’est comme ça ! Alors je vais profiter du soleil extérieur pendant que j’écris sur la neige, le froid et les cadeaux de noël…

 Récit du temps des fêtes 2003-2004 (1ère partie)

24-25 et 26 décembre 2003

«  Ouff, quel temps des fêtes ! Après un petit déjeuner chez moi, on est partis à 6 pour Interlaken. Enfin, INTERLAKEN ! Depuis le temps que j’en parlais et que je voulais y aller ! On a bien rit dans le train nous menant là, malgré deux d’entre nous qui avaient travaillé de nuit.

2004-07-18 19 Interlaken Vero (5)Arrivés à Interlaken, ce ne fût pas trop difficile de trouver notre backpackers ni de constater dans quel « piège à touristes » on venait de tomber ! Bien qu’entourés de magnifiques montagnes et avec des paysages à couper le souffle, il était assez comique de voir autant de choses écrites et annoncés… en chinois !

Affamés, on a tenté de découvrir un peu la ville et surtout, une place où manger.  On a trouvé un petit pub où, à défaut de servir des repas, ils servaient… de la bière.  Partant sur le principe que  « une bière remplace un steak », on s’en est donc donné à cœur joie ! La bière faisant son effet, les rires se succédant, on décide de s’improviser un échange de cadeau à la dernière minute et de partir en approvisionnement de victuailles pour la soirée.  Ayant fait le plein de « fines herbes » à Berne, il ne nous manquait surtout que la boisson pour promettre une soirée bien festive. Malheureusement, l’une de nos bouteilles de vin a fini la fête bien avant qu’elle ne commence… sur le plancher de l’office du tourisme ! On a ensuite terminé notre balade en allant acheter les cadeaux pour l’échange du soir… au sex-shop. Attention, pas n’importe lequel ! C’était quand même  «The last sex-shop before the Jungfrau ! ». J’ai appris par après que Jungfrau, en allemand, voulait dire “vierge”. Le jeu de mot est bien meilleur que je ne l’avais cru ! On est donc rentrée là et le petit homme chauve qui tenait la place n’a pas trop eu l’air de comprendre ce qui lui arrivait alors que quatre filles lui barguignaient son stock ! Grand moment de rire, une fois de plus.

Le soir, ce fut fondu au fromage, vin, bière, le tout bien assaisonné pour rendre la soirée des plus palpitantes ! On s’est tapé plusieurs délires que je ne relaterai pas ici, mais qui ont grandement marqués cette soirée.

 

Le lendemain, deux des filles sont parties explorées les pistes de ski pendant que le reste du groupe a voté pour 2004-07-20 Schiltorn Vero (18)monter au Schiltorn (2971 m). Pour près de 50 CHF, on a pu monter au Piz Gloria, le fameux restaurant tournant où ils ont filmé des passes d’un des films de James Bond. C’était tout simplement magnifique. On avait une vue imprenable sur l’Eiger, le Mönch et le Jungfrau. J’ai pris un paquet de « photo-concepts » que je ne verrai jamais vu que j’ai perdu le film…  Entre autre, une petite corniche au bout de laquelle il y avait un insigne portant une inscription : « interdit aux talons hauts » !

Je me suis trouvée une tuque et acheté un chandail suisse en redescendant vers Mürren. On voulait faire de la luge, mais il était trop tard.

Voulant aller en ski le lendemain, on est revenu à l’auberge pour une soirée spagat, massages et histoires à dormir debout.

Le lendemain, c’est le temps d’essayer le ski ! Du moins… tentative !

Croyant que la place pour louer les skis était à quelques rues, on a finalement marché… jusqu’au village voisin pour tomber sur un magasin où la location était à prix exorbitants ! Un peu fâchés et déçus, on a finalement atterri à Grindelwald où on a pu louer notre équipement et commencer notre journée de ski… ou plutôt, demi-journée ! Moi, en snowblades, l’une en ski toute pimpante et l’autre, en ski aussi… débutant et tombant sans arrêt. Pas facile, les débuts en ski !

2004-10-03 Schiltorn (74)On est donc montés au First pour nos premières descentes. Beaucoup de glace et de « bèches » plus tard, on s’est aperçu qu’une demi-journée, c’était bien assez ! Le retour fût d’ailleurs long et périlleux…

Complètement éreintés, on s’est arrêtés pour manger en vitesse dans un petit resto, avant d’attraper notre train pour le retour sur Interlaken … enfin, c'est-à-dire qu’on l’a plutôt regardé partir sans trop réagir « ah, c’était notre train » ? On a dû faire du pouce pour rattraper celui qui partait pour Lausanne… c’est que, je travaillais le lendemain, moi !

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