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Un Petit Morceau De L'auteur..

  • : Les Aventures Rocambolesques de Manou en Suisse
  • : Quitter son pays natal pour aller vivre ailleurs, découvrir de nouveaux pays, de nouveaux horizons, voilà l'aventure dans laquelle je me suis lancée il y a maintenant 6 ans...
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Découvrir Plus En Profondeur..

1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 15:00

Connaissez-vous le Dahu ? ça m’a pris un certain P1040767temps avant de faire connaissance avec cet animal fascinant, mais je dois avouer que j’en suis vraiment devenue fan ! Après les marmottes siffleuses de chants tyroliens, le dahu est devenu un peu mon animal fétiche !

Il est assez bien connu, ici en Europe. Bien qu’il porte un nom différent selon les endroits où on le retrouve, il fait parti du folklore montagneux dont il est l’un des nombreux emblèmes, au même titre que les Edelweiss, les cors des Alpes et la fondue au fromage.

Mais quel est cette intrigante bestiole vivant en montagne ?

En gros, l’animal en question ressemble à un bouquetin, sauf qu’il a deux pattes plus courtes que les autres afin de faciliter sa progression en terrain accidenté et « pentu ». Si ce sont les deux pattes à droites qui sont plus courtes, on dira du Dahu qu’il est dextrogyre et si ce sont celles de gauche, l’animal est lévogyre. Avec une telle particularité, son avantage tourne aussi à l’inconvénient puisqu’il ne peut progresser dans la montagne qu’en suivant une certaine pente. Du coup, on comprend mieux qu’il soit en voie de disparition !

Personnellement, si j’ai croisé tous pleins de bouquetins en montagne, je n’ai encore jamais vu de dahu. Bien dommage, surtout que des Edelweiss, des cors des Alpes, des marmottes siffleuses de chants tyroliens et de la fondue au fromage, j’en ai croisé des tonnes (oui oui, y’a des fondues qui se promènent en montagne…)  ! Il ne me manque plus que le dahu pour compléter ma collection. Enfin… avec un animal aussi rare, pas surprenant qu’il reste encore caché !

P1040734

Voici une petite vidéo qui permet d’en découvrir un peu plus sur le Dahu. Amusez-vous bien ;)

http://www.dailymotion.com/video/x3mi7y_le-dahu_fun

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 18:28

Scan0002Ma première découverte des pléiades fût une découverte solitaire. C'était en octobre 2003. Je me suis retrouvée seule en tête à tête avec tous les sommets environnants qui me regardaient, éblouissants dans le soleil, le lac Léman protégé par un léger nuage brumeux. Me retrouver ainsi devant tous ces pics, depuis les dents du midi jusqu’à la dent de Jaman et les Rochers de Naye, m’a donné envie de me lancer dans des ballades folles, de gravir des sommets, de tenter l’impossible…

Ce fût un coup de cœur puisque ce fût aussi l’une des premières fois où je pouvais apercevoir autant de montagnes autour de moi de façon aussi distinctes. Depuis mon arrivée en Suisse, j’avais surtout eu droit à de la pluie, de la brume, des nuages. Hormis quelques brefs moments où j’avais pu apercevoir les sommets des Alpes, je n’avais pas encore eu l’occasion de les voir réellement dans toute leur splendeur.

J’y suis retournée plusieurs fois par la suite : certaines m’ont offertes de superbes ballades, d’autres fois, le temps ne nous a permis qu’un bref passage et une marche très simple et très courte.

Le site des pléiades est situé au dessus des villes de Vevey et de Blonay et nous offre un sommet qui culmine à 1360 m. Pas très haut en termes d'altitude, sa situation nous permet tout de même de jouir d'un magnifique panorama sur  les alpes savoyardes, ainsi que sur quelques pics dont le Folly, le Molard  (j'adore celui là!) et les Les Pleiades - Avril 06 (21)préalpes depuis la dent de Lys jusqu'à la Cape au Moine. Bref, de quoi faire rêver les adeptes de beaux panoramas.

Cet endroit est une station de sport d'hiver et de randonnées estivales. J'y ai découvert de multiples possibilités de circuits, principalement familials. Depuis le chemin des poussettes, jusqu’à celui qui passe dans les sous-bois par un sentier à peine tracé, les choix de promenades sont nombreux. L’un de mes endroits préférés passe par le Plan Châtel, par un sentier sinueux à travers bois et qui, au bout du compte, nous offre une vue unique sur les environs.

Ceux qui préfèrent les randonnées un peu plus sportives seront comblés en découvrant les sommets que j'ai déjà nommés plus hauts. Ceux-là, je ne les ai pas encore découverts, bien que j'y songe depuis ma toute première ballade dans le secteur !

Pour en profiter pleinement, il est préférable de se procurer la brochure détaillée des sentiers avant de partir.  Ce n'est pas tant la quantité de sentiers que leur parcours un peu sinueux qui fait que c'est quand même utile pour trouver son chemin !

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 11:22
Après ma première expérience de randonnée, je m’étais dit, on va y aller tranquillement pour les prochaines… Ah, Ah ! Je suis comique moi !

Cette fois, nous étions huit. Un groupe un peu plus important que la première fois et plus diversifié aussi. Nous étions partie pour visiter Gruyères, village médiéval de renom. Au départ, je ne crois pas qu’aucun d’entre nous n’avait dans l’idée de se lancer dans une randonnée, c’est arrivé plutôt par méprise qu’autre chose. Nous voulions trouver un endroit pour faire un pique-nique  et on s’est fait dire qu’il y avait une montagne, tout près du village, qui offrait une vue sympa du sommet. On nous a indiqué le chemin et nous sommes partis. Le hic, c’est  que la majorité du groupe croyait qu’on en avait pour 10-15 minutes de marche… mais en fait, non (ça, c’était sans doute le temps en voiture…). Nous étions partis pour 2 hres de randonnées. Sympa quand on se cherche un endroit où manger !

2007-08-25 Gruyères Papa et Benj (213)Une fois arrivés à Moléson-Village, nous avons pris le funiculaire cette fois pour monter au sommet et admirer… le brouillard ! Une fois de plus, pas de vue pour compenser nos efforts. Quel dommage ! Heureusement, l’ambiance de joyeuse camaraderie qui régnait a fait de cette journée, un moment inoubliable. Ayant bien évidemment raté le dernier bus de retour sur Gruyères, nous avons fait une partie du chemin de retour sur la route, à pied, avant de nous décider à faire de l’auto-stop. Et oui, c’est que toutes ces émotions, ça fatigue !

En fait, ce que nous ignorions et que j’ai découvert par la suite, c’est que nous avions pris l’un des deux sentiers des fromageries. Ceux-ci partent de la fromagerie de Pringy, juste en face de la gare de Gruyères  pour se rendre à Moléson-Village, au pied de la montagne du même nom. Ces deux parcours différents se font face, chacun d’un côté de la route, en traversant les pâturages, les sentiers d’alpages et des bouts de forêts. Nous, nous avions alors emprunté le parcours par les Reybes. Au total, il y a environ 300 mètres de dénivelé (un pet à côté des Rochers de Naye !).

Plus tard, j’ai refait ces sentiers deux ou trois fois, peut-être plus. Changeant un peu d’itinéraire, j’ai passé par la Provêta. Cette piste présente une montée assez intéressante en début de parcours, environ 150 mètres de dénivelé. Au total, il y a environ 50 mètres de dénivelé supplémentaire par rapport au parcours par les Reybes qui lui, monte en pente plus douce. Quand on peut profiter de la journée complète pour se balader, il est très intéressant de faire le parcours en boucle complète. Ça, je ne l’ai fait qu’une seule fois, mais j’en garde un magnifique souvenir. Surtout que nous sommes arrivés directement sous le château de Gruyères.

Gruyeres Visite Vero Et Steph - Juillet 2005 (37)Je crois qu’il est possible d’assister à la fabrication artisanale du fromage dans l’un des chalets d’alpage. Je l’ai vu plusieurs fois annoncé, mais personnellement, je n’ai ni trouvé où cela se faisait ni vraiment cherché à le savoir. Disons qu’une fois sur place, soit je n’ai vu personne à qui demander, soit j’avais la flemme d’aller me renseigner, me contentant des paysages pittoresques que représentaient ces chalets au milieu des alpes.

Gruyères, en tous les cas, est une région où j’ai passé de très beaux moments et que je prends plaisir à revisiter à chaque fois.

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 08:59

En elles-mêmes, les premières  randonnées que j’ai faites ne représentent pas de niveau de difficulté majeur. Je les aie toutes refaites par la suite assez facilement. La difficulté tenait surtout à l’acclimatation. Quand on n’a pas beaucoup d’expérience des randonnées, on a la mauvaise manie de partir en fou et d’essayer d’aller vite. Hors, le secret est 2004-07-17 Zematt Vero (37)justement d’y aller d’un pas constant, sans s’arrêter, sans accélérer. Ne connaissant pas ces principes de base, on peut comprendre que des randonnées de niveau moyen deviennent vite très épuisantes ! Sans compter l’altitude à laquelle je n’étais pas habituée. Cela semble tout bête, mais pourtant, ça fait une sacré différence sur le terrain. Ce qui aujourd’hui, représente de sympathiques petites ballades, furent, à cette époque, de véritables défis ! Et pourtant, j’étais plus en forme quand je suis arrivée en Suisse que maintenant ! Les fondues, le fromage et la bonne bouffe m’ont rattrapé semble t-il et je dois lutter d’avantage pour me garder en forme (sinon, ce sont mes formes qui me le rappelle !).

Bref, il ne faut pas sous-estimer l’impact de ces facteurs que sont l’expérience et l’habitude. J’ai pu constater la même chose plus tard, lorsque c’est moi qui aie amené un groupe fraichement débarqué en Suisse, faire une balade au Schiltorn. Ayant plus d’expérience, je marchais d’un pas plus lent et constant que les autres. Ayant plus l’habitude des changements d’altitude, j’étais aussi moins essoufflée.

Quand je raconte mes expériences de randonnées,  il ne faut donc pas oublier ces facteurs. Dans mes deux premières semaines en Suisse, j’ai fait deux ballades bien sympathiques qui étaient, alors de véritables défis ! L’acclimatation n’est 2004-07-17 Zematt Vero (60)pas toujours facile, mais quand j’y repense, je demeure assez fière de moi car je n’ai jamais baissé les bras malgré la difficulté que cela a pu représenter. Et puis, même si je peinais à marcher, les randonnées en elle-même étaient des expériences magnifiques : tous ces pâturages, ces prises de vue sur les alpes et la satisfaction, oh à quel point intense, à la fin, de dire : « Voilà, j’y suis arrivé ! ».

Bref, tout ça pour dire que même les expériences qui peuvent sembler difficiles peuvent se révéler mémorables. Et en fait, ces randonnées ne m’ont donné qu’une seule envie… en refaire encore d’autres et d’autres en plus…

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 11:54
(Première randonnée : 8 septembre 2003)


Alors là, j’avoue que j’ai fait fort ! En même temps, quand on ne sait pas dans quoi on s’embarque, on n’a pas peur d’y aller à fond !

Ça faisait à peine une semaine que j’étais en Suisse quand je me suis attaquée à ma première randonnée et pas n’importe laquelle ! Une des filles qui faisait partie de notre groupe avait proposé cette balade et comme la vue de tous ces pics enneigés m’émerveillait, je me suis empressée d’accepter cette expédition.

Depuis Montreux, nous avons donc pris le train à crémaillère jusqu’aux Hauts de Caux (1162 m). Depuis là, nous avons amorcé notre randonnée  pour atteindre le sommet des Rochers de Naye (2042 m). Je me rappelle avoir trouvé cette randonnée TRÈS à pic, voir même pénible. Il y avait notamment un passage dans la caillasse particulièrement laborieux.  En fait, c’est seulement maintenant que je constate le dénivelé de cette rando que je me dis que définitivement, j’étais bien plus en forme à cette époque là ! Nous étions cinq filles à s’être lancée dans cette expédition, mais je crois qu’aucune d’entre nous ne s’attendait à ce que cette randonnée soit aussi difficile. Je me rappelle encore les plaintes des autres filles avec qui j’étais. Une seule d’entre nous semblait totalement immunisée contre la fatigue de la rando et assez en forme pour relever ce défi.

2004-07-10 Rocher De Naye Vero (46)Côté prise de vue, nous n’avons pas été des plus chanceuses. Nous avons eu droit à quelques moments dégagés où nous avons pu voir le lac et les pâturages. Le son des cloches à vaches et à brebis nous a aussi bien fait rire. Malheureusement, la plus grande partie de la rando s’est faite dans la brume. Grimpant vaillamment, toujours encouragée par notre meneuse comme un coach encourage ses athlètes, nous avons tout de même atteint le sommet. Seulement, quelle déception de ne découvrir que du brouillard autour de nous ! Rien de la vue magnifique à laquelle on s’attendait, aucun sommet à contempler !

Sur les cinq filles que nous étions lors de cette expédition, trois d’entre nous ont refusé catégoriquement l’idée de redescendre à pied et ont insisté pour prendre le train au retour. Si j’avais trouvé la montée ardue, l’idée de redescendre à pieds me tentait fortement. D’ailleurs, ayant toujours eu plus de muscles dans les jambes que de cardio, je me disais naïvement que la descente ne pouvait pas être pire que la montée. On voit déjà là, à quel point je ne m’y connaissais pas du tout en rando ! Mélanie (celle qui nous avait encouragé tout le long de la monté et qui était aussi la seule à n’avoir manifesté aucune fatigue) et moi avons donc entrepris de redescendre à pied. Aye aye aye, quand j’y repense, je me dis que décidément, les innocents ont un dieu qui veille sur eux ! Pour vous donner une idée, nous étions donc à 2042 mètres d’altitude et nous voulions redescendre… directement sur Montreux, au bord du lac ! Heureusement pour nous, nous avons croisé un type en route qui, non seulement nous a montré le chemin du retour, mais nous a aussi raccompagné en voiture jusqu’à Montreux. C’est pendant cette marche de retour que j’ai réalisé que la descente n’est pas forcément plus facile que la montée. En plus, si Mélanie marchait d’un pas raisonnable au début, elle a adopté le long pas de notre guide dès que nous l’avons croisé. Et là, moi, je ne suivais plus du tout ! J’étais d’ailleurs très heureuse que le type nous raccompagne jusqu’à Montreux, surtout quand j’ai vu la distance que nous aurions eu à parcourir ! Comme baptême de randonnée, disons que là, j’étais servi !

J’ai refait cette randonnée l’été suivant, avec ma sœur. Cette fois, je l’ai davantage apprécié et j’ai aussi moins 2004-07-10 Rocher De Naye Vero (05)souffert. Je ne me rappelle plus du tout quel chemin nous avions pris avec les filles, mais je n’ai jamais pu le retrouver. Le sentier que j’ai pris avec ma sœur était celui par lequel Mélanie et moi étions redescendues. Cette fois, je garde un excellent souvenir de la ballade. Nous avons croisé des troupeaux de moutons, des chèvres, un chalet d’alpage, des pâturages...  Nous avons aussi longé une partie des Rochers de Naye et même eu droit à une superbe arc-en-ciel pendant notre montée. Au sommet, une vue dégagée nous attendait et le spectacle valait mille fois les efforts fournis.

Cela peut sembler étrange, mais malgré tout, je ne garde pas en mémoire que ces deux expériences de randonnées aient représenté un niveau de difficulté très élevé pour le bon marcheur. Je dis bien, pour le bon marcheur ! Si ma première expérience a été éprouvante, je crois que c’est surtout la descente qui m’a tué, même si la montée à elle seule n’était pas de tout repos. C’est en tous les cas une très belle et agréable randonnée que je recommande fortement.

2004-07-10 Rocher De Naye Vero (52)

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