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Un Petit Morceau De L'auteur..

  • : Les Aventures Rocambolesques de Manou en Suisse
  • : Quitter son pays natal pour aller vivre ailleurs, découvrir de nouveaux pays, de nouveaux horizons, voilà l'aventure dans laquelle je me suis lancée il y a maintenant 6 ans...
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Découvrir Plus En Profondeur..

28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 16:15

FranceParis Novembre04 (07)Ouhh là là ! Il faut être quand même super motivée pour se retaper l’histoire de chaque ville que j’ai visitée. Motivée, je le suis et intéressée en plus ! Malgré mon intérêt, j’avoue que j’ai quand même un peu de peine à suivre le rythme. Il y a tellement de choses à lire, à découvrir, à résumer !

En fait, en Europe, la majorité des endroits que l’on visite ont une histoire qui remonte à la préhistoire. Les villes, même les petites bourgades moins connues, ont traversée les guerres, la maladie, les famines, les envahisseurs… Elles ont passées du contrôle d’un roi à celui d’un évêque ou de plusieurs, ont vécues sous différentes monarchies, testées différents types de gouvernement depuis le féodalisme jusqu’à la démocratie d’aujourd’hui.

Pour moi, petite québécoise venant d’un pays tout neuf (400 ans comparé au 7000 ans d’histoire de certains lieux, c’est quand même très jeunôt !), tout ça fait partie du mythe plus que de la réalité. Jules César et les gaulois, c’est excellent dans les Astérix et bien que je sache que c’est quand même basé sur une période historique bien réelle, tout ceci n’a pris de vrai sens pour moi que depuis que je suis en Europe… et encore ! Je dirais que je mesure pleinement la richesse de toute cette histoire seulement depuis que j’ai commencé à lire sérieusement sur les endroits que j’ai visité.

Ma grosse difficulté, en ce moment, est de trouver un juste milieu à tout ça. Je trouve très intéressantes, les lectures que je fais et j’ai envie d’en résumer une partie, mais comment le faire pour que ça demeure intéressant et rattaché à ce que j’ai vu et visité… car après tout, c’est surtout ça le but !

Du coup, je teste différentes méthodes. J’ai commencé en faisant les « petites fiches résumées », mais je vais vous avouer que je n’aime pas tellement la formule qui, au départ, me semblait plutôt sympa. Je n’ai pas la prétention de vouloir faire un site de référence en matière de tourisme international (quand même, je ne suis pas si « hot » que ça !), je veux seulement compléter virtuellement des visites que j’ai faites par le passé, comprendre ce que j’ai vu, ce que j’ai aimé et ce que j’ai moins apprécié.

Je prévois donc, dans un futur très rapproché, faire disparaître ces fiches et modifier un peu ma formule. Je veux quand même garder cet apport informatif, mais je dois seulement trouver une méthode qui me ressemblera d’avantage et qui me permettra de compléter joyeusement mes articles sans les alourdir. Ce n’est pas facile, je vous l’avoue, surtout pour mes premiers voyages où, si on met de côté mes exclamations enthousiastes à chaque ligne, je ne raconte pas grand-chose. Heureusement pour moi, mes récits sont plus remplis par la suite et donc, ça sera moins difficile de compléter les manques.

En attendant, ça reste un sacré challenge de parler de villes dont je garde un souvenir un peu flou, de bâtiments dont je me rappelle vaguement l’aspect et d’impressions qui datent d’un temps où tout m’impressionnait. Surtout que mon regard actuel a changé, que je regarde autour de moi avec un œil plus avisé, que je détaille d’avantage ce qui m’entoure… Pas facile, un peu fastidieux par moment, mais somme toute, vachement intéressant quand même !

FranceParis Novembre04 (10)Alors voilà où j’en suis dans l’évolution de ce blog. Encore tout neuf, je cherche un peu mon style de mise en page et de présentation. Je veux qu’il soit beau et agréable à lire, d’abord pour moi mais aussi pour ceux qui se perdent et tombent accidentellement sur ce blog et peuvent trouver intéressants ces p’tits bouts d’aventures qui me sont arrivées. Aussi pour ma famille et mes amis, ceux qui ont voyagés avec moi ou qui sont restés au Québec, qu’ils découvrent un peu tout ça à travers ce que je raconte.

Je me permet cet « intermède » dans l’écriture de mes articles, car les prochains seront sur mon premier voyage hors Suisse (si on exclu Chamonix qui, bien qu’en France, demeure dans les Alpes et donc, avec un cadre assez similaire à la Suisse…). Je me rends bien compte que, entre les écrits de ce voyage et les lectures que je fais actuellement (on s’entend, l’histoire de l’Italie est TRES riche), je ne pourrais pas continuer de la même façon que j’avais commencé.

Alors je mets l’accent sur mes récits de voyage et la suite… eh bien suivra !

Je suis ouverte aux commentaires, c’est grâce à eux que je peux faire évoluer ce blog et le rendre plus attractif, alors n’hésitez pas !

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 09:06

Lausanne (47)Le dépaysement total que j’ai vécu quand je suis arrivée en Suisse m’a donné envie de découvrir ce nouvel environnement qui était le mien. J’ai eu envie d’apprécier cette architecture empreinte des siècles passés, si différente de celle que je connaissais au Québec, plus moderne mais aussi pour  moi, beaucoup moins charmante ! Toute sortie vers une ville voisine était donc l’occasion de faire du tourisme, de lever le nez dans les airs pour découvrir ses bâtiments moyenâgeux, ses rues pavées, ses églises et ses cathédrales…

En même temps, j’étais aussi complètement néophyte en matière de « tourisme ». Je me laissais le plus souvent guider par mes compagnes d’aventures, sans forcément pour cela rester passive. Je donnais mon opinion, faisait des propositions, mais je n’étais pas celle qui avait pris toutes les infos sur le lieu avant de partir. Disons que j’aimais bien partir comme ça, découvrir sur le terrain ce qu’il y avait à voir, me laisser porter par l’inspiration du moment et par mon guide du Routard ou mon Guide Vert Michelin.

D’une part, ce furent de superbes moments, à flâner dans les rues, à m’asseoir dans les parcs, à traverser des villes de bord en bord pour trouver une auberge de jeunesse, mon énorme pack-sac sur le dos… Mais je me suis aperçue après un certain temps, qu’à voyager comme ça je ratais beaucoup de choses merveilleuses à voir. Je ne dis pas qu’il faille tout planifier d’avance, mais il est vrai que j’ai appris quand même à m’organiser pour cibler des centres d’intérêts que je ne voulais pas manquer. Tant de fois je suis revenue de voyage un peu déçue de ne pas avoir pu tout voir ce que j’aurais voulu !

En relisant les notes de mes premiers voyages, principalement dans les différentes villes de Suisse, je m’aperçois aussi que, bien qu’émerveillée par tout ce qui m’entourait et définitivement charmée par tout ce qui date des siècles passés (autrement dit, presque tout dans les lieux touristiques d’ici), je demeure très peu bavarde sur ce que j’ai vu, fait et sur l’historique ou les faits marquants de ces lieux. En même temps, je me rappelle que très souvent, je me contentais de flâner, sans visiter ni m’informer sur ce que je voyais. Le simple plaisir de mes yeux découvrant ce qui m’entourait me suffisaient pour faire d’une journée de tourisme, une journée bien remplie et satisfaisante.

Bien sûr, j’étais consciente que je passais à côté de quelque chose d’important en ne m’intéressant pas plus que nécessaire au côté culturel de l’endroit, à son histoire et à sa diversité. Je gardais une vision très superficielle de ces lieux et je m’en contentais. Pourtant, je me disais souvent « un jour, je prendrai plus de temps pour mieux lire, apprendre l’histoire de cet endroit, découvrir ce peintre ou cet architecte… ». Je gardais même  à cet effet  des livrets, des feuillets, achetant parfois des guides plus élaborés sur un endroit qui m’avait particulièrement marqué. Ces souvenirs, je les ai encore… ils trainent quelque part dans ma bibliothèque et font très joli dans ma section « voyage ». Mais jusqu’ici, je ne les ai que très peu ouvert…

Autres-Photos-Articles 1295C’est pour ça aussi que mes récits actuels sont un peu inégaux… Au départ, je voulais simplement recopier mes premiers voyages en y apportant quelques infos supplémentaires, notamment sur l’histoire locale et les centres d’intérêts particuliers. Mais le laxisme dont j’ai fait preuve dans mes premières visites me frustre aujourd’hui d’informations que j’aimerais bien connaître, de souvenirs qui me font défaut… Je ne suis pas satisfaite de simplement lire mes expressions extasiées sur un lieu… je ne me rappelle plus forcément pourquoi, qu’est-ce qui m’avait tant marqué à cet endroit ? Dans cette ville ? Qu’est-ce qui m’attirait dans la vision d’ensemble de cet endroit ? Oui, je le sais, je trouvais ça beau, tout simplement, mais encore ?

Je suis devenue plus exigeante, voilà la vérité ! Je me suis habituée à cette architecture révolue, ses châteaux, ses tours, ces églises et ses rues pavées. Même si je trouve cela toujours aussi joli et charmant, j’ai besoin de plus… d’autre chose…

Voilà sans aucun doute la raison qui explique ce retour en arrière que je veux faire. Je veux retourner dans ses villes qui m’ont éblouies, les redécouvrir avec mon regard d’aujourd’hui, un regard chargé de toutes les visites faites au fil des années,  un regard, non pas blasé, mais plutôt… euh… plus avisé !

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 22:35

Lausanne (21)Comme je l'ai déjà mentionné, je suis d'abord venue en Suisse pour le travail. En tant qu'infirmière, j'ai été, comme beaucoup d'autres avant moi et depuis, engagée par le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, aussi connu par la terminologie CHUV.

Lors des premiers jours d’intégration au CHUV, j'ai donc rencontré d’autres québécois qui, comme moi, étaient fraîchement débarqués sur le sol helvétique. Je n'ai pris conscience que beaucoup plus tard à quel point notre groupe était important. Je crois qu’on devait être environ une douzaine de nouveaux arrivants québécois pour ce seul mois de septembre. En plus, une bonne partie de ceux-ci habitaient le même immeuble que moi, dont plusieurs étais mes voisins directs !

Dès les premiers jours, on a fait connaissance, on s'est proposé des excursions, on a parlé de nos futurs voyages, nos objectifs, nos intérêts. Pour ce premier week-end en Suisse, des excursions furent proposées : certains voulurent aller à Lyon, d’autres à Paris, d’autres encore proposèrent une randonnée dans les alpes. Des groupes commencèrent à se former : certaines sont venues à 2 ou 3 copines ensemble, d’autres se sont rencontrées dans le train ou l’avion ou encore ont fait connaissance à leur arrivée en Suisse.  Dès ces premiers contacts, tout simples, remplis de spontanéité, d'enthousiasme et de curiosités communes, beaucoup de choses ont découlés par la suite. Même aujourd'hui, plus de 6 ans après, je me rappelle ce premier repas du midi, assis à l'extérieur, sur la terrasse du CHUV, impressionnés de voir les montagnes devant nous et projetant déjà nos destinations de voyage... se regroupant selon nos intérêts communs, alors que presque personne ne se connaissait!

Au cours des mois qui ont suivi, je ne peux plus dénombrer le nombre de fois où on s’est retrouvé dans le studio de l’une ou l’autre, projetant nos vacances et nos destinations voyages, s’improvisant des repas collectifs, finissant la soirée dans un bar ou un club… Combien de fois, on commençait une soirée à 2 ou 3 pour finir avec 8 ou 10 personnes dans un petit studio de 15 mètres carrés ? Combien d’excursions improvisées à travers la ville, de nuit , avons-nous menées ? Finir une soirée bien arrosée à la lueur d'un "spot light" dans le parc Mon Repos ? Et les party dans les bunkers de l’immeuble ? Ahhh… l’ambiance béthusienne est  à elle seule est toute une histoire à raconter.

En tant qu’expatriée, j’ai découvert le bonheur de me retrouver au milieu de gens qui partageaient les mêmes expériences que moi. Se présentaient à nous, les mêmes nouveautés, les mêmes chocs culturels, les mêmes Lausanne LePrintemps (3)opportunités de voyage et pourtant, en ayant chacune nos visions particulière des choses. Respect, acceptation, simplicité, camaraderie… Là sont nées des amitiés parfois brèves mais remplies de richesse et d’autres, profondes et durables. Sortie de mon cadre « habituel », je pouvais être moi-même, sans artifices et découvrir les gens autour de moi, tout comme eux pouvaient apprendre à me connaître sans préjugés ni influence extérieure. Par leurs regards sur moi, j’ai aussi appris à me connaitre… j’ai vu en moi, des choses que je n’avais jamais réellement reconnu. Au final, cette découverte de moi-même par le regard des autres, un regard neuf et différent, m'a donné l'occasion de m'épanouir pleinement.

Quand on y repense, on peut facilement comparer cette expérience au film de Cédric Klapisch, l’Auberge espagnole. Je n’ai vu ce film que longtemps après avoir vécu ce tourbillon d’expériences et d’émotions, mais aujourd’hui, quand je regarde ce film ou que je me remémore les aventures béthusiennes, je ne peux m’empêcher de les associer l’un à l’autre tant les similitudes sont nombreuses. Comme le dit Xavier au début du film, une auberge espagnole est « un lieu où l’on y  trouve que ce que l’on a apporté ». Je suis venue en Suisse et par extension, à Béthusy en n’y apportant que ma personne… et c’est ma propre personne que j’y ai découvert.

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 12:21

J’ai quitté le Québec en Août 2003. Ce nouveau départ était pour moi, une recherche d’aventures, d’expériences et de nouveaux défis. Depuis un moment déjà, j’avais l’impression que ma petite vie d’infirmière au Québec, à St-Jérôme, tournait en rond. L’image qui me revient sans cesse en tête, quand je repense à cette période, est celle d’un hamster qui tourne inlassablement dans sa petite roue et qui se fait emporter par elle (oui oui, je me sentais comme un hamster… avec peut-être, les dents en moins !). En arrivant en Suisse, j’ai découvert tout un nouveau monde, rempli d’opportunités, de gens différents, d’expériences nouvelles à tenter et même plus. En fait, ma plus grosse découverte fût… de me rencontrer moi-même. A travers ce nouveau départ,  j’ai appris à me connaître, à m’apprécier et à prendre confiance en la personne que je suis . Quand on dit que « les voyages forment la jeunesse », c’est que ces expériences nous permettent de grandir intérieurement, de se confronter à nous même et à nos valeurs.  Les voyages nous permettent d’élargir nos horizons, notre pensée, en plus de nous enrichir énormément au niveau culturel.  Quoi de mieux, finalement, pour apprendre à mieux connaître la personne que nous sommes ?

Le plus étonnant, c’est qu’au départ, ce n’est pas l’attrait de voyager qui m’a fait partir. J’avais besoin d’un changement, tout simplement ! La Suisse a été la porte ouverte vers quelque chose de nouveau, de différent, la possibilité de recommencer une vie à neuf, à zéro, de couper mon quotidien monotone pour en faire quelque chose d’autre. Bizarre peut-être, mais non, je ne m’attendais pas à me découvrir une aussi grande passion pour les voyages ! Et pourtant…

J’ai passé 2 ans à voyager de façon intense, à raison d’environ 1 à 2 voyages par mois (je devais quand même travailler « un peu » au milieu de tout ça). J’ai visité l’Italie, l’Espagne, la France, le Portugal, la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas, l’Angleterre, l’Ecosse, l’Irlande, la Grèce, l’Autriche, la République Tchèque, l’Egypte, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam et le Cambodge. Par la suite, j’ai passé 2 années où je me suis investie au niveau professionnel dans une formation spécialisée. Ayant aussi entamé une relation amoureuse dans le même temps, mon rythme de voyage a drastiquement diminué. J’ai par contre, découvert les randonnées en montagne, ce qui m’a permis d’explorer  d’autres endroits merveilleux, loin des grandes villes. Mes voyages sont maintenant beaucoup moins fréquents, mais aussi plus structurés et mieux organisés. Je n’en demeure pas moins une personne qui adore voyager, qui a découvert cette passion et continue de la cultiver. En vivant loin de ma terre natale, j’ai aussi appris, via mon copain, a redécouvrir le territoire québécois quand j’y retourne en vacances.


A travers ce blog, j’ai eu envie de redécouvrir ces pays que j’ai visité. Trop souvent, lors de mes voyages, je ne m’intéressais à l’histoire et à la culture que d’une façon superficielle, ne bénéficiant jamais d’assez de temps pour m’y intéresser à fond. Et pourtant, ce n’est pas l’intérêt qui manque ! Combien de livres sur l’histoire et le patrimoine local ai-je acheté sans jamais les lire au retour ! Parfois, ce sont des termes qui me sont étrangers qui bloquent ma compréhension de l’histoire, d’autres fois, ce sont des concepts qui restent pour moi très vagues. En reprenant chacun de mes voyages, en relisant ces beaux livres que je n’ai jamais ouverts, en allant chercher ces informations qui me font défaut, j’espère compléter et mieux comprendre, les voyages que j’ai déjà fait…

Ainsi, sur ce blog, j'ai condensé les informations que j'ai lues dans mes livres et dans les brochures souvenirs que j'ai précieusement conservées. Toutefois, je me suis vite apperçue qu'il me manquait beaucoup de notion sur l'histoire de l'Europe pour comprendre les brefs résumés que j'avais en ma possession. Je me suis donc armée de courage et je suis partie à la recherche des informations manquantes à travers le net. Je l'avoue, à plusieurs reprises wikipédia m'a aidé à mieux saisir la nuance de certains termes qui m'étaient étrangers, mais j'ai plutôt cherché sur les sites des régions ou des villes, ce qui me permettrait de compléter au mieux ma recherche historique. Quelques fois, mais plus rarement, j'ai rajouté certaines informations touristiques que je n'avais pas vues lors de mes passages. Je ne prétend pas me faire "guide touristique"  et je ne suis pas non plus historienne, je cherche simplement à approfondir mes connaissances et en même temps, à partager mes découvertes. Alors si les informations que j'inscris manquent de précision, n'hésitez pas à m'en faire part, il me fera plaisir de rectifier les imprécisions. Les sites consultés régulièrement pour certaines villes ou régions sont mentionnés dans les articles concernés.

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 12:19

Alors donc, moi. Qui suis-je ? Qui est donc la petite personne qui se cache derrière son clavier pour narrer ses aventures des 6 dernières années. En quoi son expérience serait-elle si trépidante ?

Puisqu’il faut commencer en quelque part, allons-y !

 

D’abord, je suis une fille. Vous vous en serez peut-être aperçu rien qu’en lisant ces lignes.. après tout, j’écris pleins de mots qui veulent rien dire. C’est un trait typiquement féminin ça, il parait. Enfin donc, je suis une fille et je suis née en 1978. Ce qui fait que j’ai aujourd’hui, au moment où j’écris ces lignes, 31 ans (ouch !). Je suis québécoise et à l’âge de 25 ans, j’ai décidé de quitter ma terre natale pour venir m’établir en Suisse. Au départ, j’avais dans la tête une aventure de 2 ans ou plus, sans projet réel ni de retour ni d’établissement définitif là bas. Simplement, j’avais besoin de nouveaux défis, ma vie dans mon petit train-train quotidien au Québec ne me satisfaisait plus. Etrangement, tout le monde autour de moi a été super heureux quand ils ont su que je partais. J’aurais pu me poser des questions… c’est quoi ces cris de joies :  bon débarras ? Mais non, même pas ! Beaucoup de gens autour de moi voyaient bien que j’avais besoin de quelque chose de nouveau, de différent, même si peu ont été capable de l’exprimer ainsi. Mais les changements qui se sont opérés (bistouri ?) en moi depuis ont été flagrants. Encore aujourd’hui, quand j’y repense, je me dis que cette décision fût la meilleure de ma vie (bon, il me reste encore du temps pour en prendre d’autres, mais en 31 ans, je trouve que c’est pas si mal !).

Donc là, vous savez que je suis une fille, que j’ai 31 ans, que je vis depuis 6 ans en Suisse et que ce fût pour moi un changement définitif. Vous aurez aussi déjà deviné que j’adore écrire (mais aussi parler !). Alors, quoi dire d’autre ?

Ah oui, ce que je fais dans la vie ? Je suis infirmière. J’ai fait un DEC au Cégep de St-Jérôme que j’ai terminé en 1999. Cela fait donc 10 ans que je suis dans la profession. Je travaille dans le secteur des urgences depuis 8 ans, dont les 6 dernières en Suisse. J’ai d’ailleurs fait une formation spécialisée en soins d’urgence au CHUV, en collaboration avec les HUG (avouez que ça en arrache comme titre !!! J’en ai pas beaucoup, mais j’en suis fière ;) ). Mais là, depuis près d’un an, je me retrouve un peu pris le cul entre deux chaises. Comme je tente désespérément d’aller vivre en France avec mon copain depuis l’an dernier, j’ai dû quitter mon poste aux urgences et je me retrouve sur le pool infirmier (sorte de liste de rappel). C’est très bien parce que je fais mes horaires et ça m’amène à travailler sur pleins de départements différents. Si cela peut être très intéressant dans un premier temps et bien il faut juste savoir que ce n’est pas du tout ma tasse de thé… bref, que ça m’emmerde ! Je ne veux pas dire que le travail sur les départements est inintéressant, pas du tout ! Il y a des choses super intéressantes et des moments vraiment sympa… c’est juste que ce n’est pas le milieu dans lequel je me sens à l’aise de travailler ! Je deviens une vieille nurse avec ses petites habitudes quoi !

En gros, je crois que voilà le principal sur ma petite personne. C’est grâce à ma profession que j’ai pu venir en Suisse et avoir autant d’opportunités de voyage et d’expériences inoubliables…

Ce fût un premier pas, mais loin d’être le dernier.

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 12:14

Bon, un autre blog de pondu ! Pourquoi, non mais POURQUOI encore polluer un peu plus le net avec ces brouillons? Il n’y en a pas encore assez comme ça ? Non, mais c’est vrai, c’est quoi cette manie des gens à vouloir publier leur vie personnelle devant le monde entier, un peu de pudeur , je vous en prie !

Incroyable, mais vrai… ce sont le genre de pensées qui m’agitaient il y a peu de temps encore.  C’est vrai aussi qu’à ce moment là, je n’avais visité que très peu de blog et tout ce que j’en connaissais, c’était ceux qui en faisait une sorte de journal intime. J’étais bourrée de préjugés envers cette méthode que je considérais un peu comme du voyeurisme ou de l’exhibitionnisme .  Ahhh, comme les préjugés peuvent être tenaces quand on ne connaît pas quelque chose ! Encore une fois, j’ai découvert qu’il vaut toujours mieux connaître les choses (et les gens) avant de porter un jugement.

Depuis un peu plus d’un an, je me suis retrouvée à suivre les aventures de certaines personnes qui vivaient des expériences particulières : adoption, voyage autour du monde, etc. De fil en aiguille, j’ai aussi visité les blogs d’amies et j’y ai découvert une richesse de partage et d’informations de toute sorte. En fait, loin du « journal intime exhibé », j’ai découvert sur plusieurs sites que des gens vivant des expériences similaires, parfois difficiles, pouvaient se regrouper ainsi, avoir de nouveaux contacts, partager et même s’entraider et s’encourager. Cela m’a ouvert les yeux sur une réalité que je soupçonnais à peine.

En tant qu’individus vivant dans une société  individualiste, les gens peuvent se retrouver tout à coup  complètement isolés, que se soit par déracinement, immigration, décès de proche, vieillesse, maladie ou simplement parce qu’ils ne concordent pas dans l’image que la société attend d’eux.  Parfois, ce sentiment d’isolement peut survenir sans qu’il y ait forcément d’élément déclencheur. Où, alors, trouver le soutien dont on peut avoir besoin ? Qui nous écoutera ? Nous conseillera ? Partagera nos idées ? Avec internet, de nouveaux horizons ont été créé et permettent à des individus  isolés de se retrouver entre eux, de former des groupes, de se conseiller, se soutenir, s’encourager. Par des forums, des sites de chat ou des blogs, ce ne sont que des façons comme tant d’autres de communiquer sur le net avec des gens partageant des expériences similaires.

Moi qui suit depuis longtemps une adepte du net et de ses possibilité, j’avais complètement sous-estimé le potentiel du blog . Car justement, si il sert aux gens isolés à se regrouper et à échanger entre eux, ce n’est pas non plus que ça… c’est encore beaucoup plus de possibilités qui sont elles, innombrables ! Finalement , le blog tel que je l’ai découvert est loin d’être ce que je croyais. En naviguant un peu, je me suis donc aperçue que moi aussi, j’avais beaucoup de choses à partager avec les gens et que peut-être, certains pourraient prendre plaisir à les lire, voir même y trouver quelques infos ou conseils utiles.  De plus, comme j’adore partager mes expériences avec autrui, voilà une bonne façon pour moi de le faire.

A toi donc, lecteur qui ose s’aventurer sur ce blog, je te souhaite bien du courage ! Car si j’aime écrire, j’ai aussi la mauvaise manie d’entourlouper mes phrases de sens qui n’en ont pas, de glisser des expressions québécoises au milieu d’autres typiquement suisses ou même belges (des fois, je ne sais plus moi-même d’où viennent mes expressions !). Que veux-tu ! Je suis une québécoise immigrée en Suisse depuis 6 ans, en couple avec un belge depuis 4 ans qui lui, a vécu 5 ans en France et un an en Allemagne… (quelqu’un s’y retrouve ?)  Allez savoir pourquoi, après, je me demande pourquoi y’a des trucs compliqués entre nous !!! Bref, tout ça pour dire qu’enfin, je vais écrire comme MOI j’en ai envie, sans me faire reprendre pour des tournures de phrases qui « ne se disent pas en français » ou encore qui sont trop « littéraires ».  Oui, oui, ça sent le vécu ! Y’en  a du vécu dans cette carcasse là, mais plutôt que de continuer à lire des trucs qui n’ont aucun sens, passons plutôt à la suite…

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