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Un Petit Morceau De L'auteur..

  • : Les Aventures Rocambolesques de Manou en Suisse
  • : Quitter son pays natal pour aller vivre ailleurs, découvrir de nouveaux pays, de nouveaux horizons, voilà l'aventure dans laquelle je me suis lancée il y a maintenant 6 ans...
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Découvrir Plus En Profondeur..

10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 08:00

Je l’avoue… quand je suis arrivée en Suisse, j’étais une fan de ces fameux « boui-boui » à touristes que l’on trouve partout. Vous savez, ces endroits où on trouve tous les trucs totalement inutiles et surfaits que les touristes achètent en guise de souvenirs ? Et ce n’était pas qu’en Suisse que je m’arrêtais dans ces pièges à sous, mais un peu partout où j’allais, je me cherchais des « cossins » décoratifs (généralement plutôt laids en plus…) représentant un peu le pays ou la ville que j’avais visité. 

P1120039T-shirt, aimants pour le frigo, porte-clés, cartes postales, poteries, peintures, bibelots, fausses répliques de monuments célèbres, bidules de cuisine du genre porte cure-dent, verres, petites cuillères (oui oui !!! J’en ai une ou deux, mais je ne fais PAS de collection… ça, c’est un certain personnage un peu douteux dont je tairais l’identité ici !), sous-plats, etc. Quand j’y repense, ça me fait presque mal de penser à tous les sous que j’ai dépensés pour ces trucs qui, finalement, moisissent un peu dans leur boite ! Bon, ok, y’en a pour lesquels j’ai quelques idées pour les « exploiter ». C’est sûr que le résultat sera hyper kitsch, mais bon, ça va, je l’assume ! Après tout, en réelle touriste que j’ai été et que je suis toujours, je ne peux pas faire autrement que d’être un peu kitsch. Parce que OUI, j’ai une petite statue de David et oui, j’en ai une autre d’un Dieu Egyptien dont je ne me rappelle même plus le nom et OUI j’ai du papyrus, surement du faux vendu avec un certificat d’authenticité… surement aussi faux que le shop lui-même ! Et je n’ai même aucune honte à l’avouer, parce que j’ai quand même pris plaisir à aller me choisir mes trucs débiles ! 

En même temps, je trouve que quand on voyage beaucoup, ça devient difficile de savoir quoi se rapporter comme souvenirs. Bon, y’en a qui diront qu’on n’est pas forcément obligé de dépenser toujours pour des souvenirs dont on ne fera au final, rien. Des trucs qui ne serviront qu'à ramasser la poussière et éventuellement, aller grossir la benne à ordures ! D’autant plus que les plus beaux cadeaux, ce sont les images et les souvenirs qu’on rapporte et pas forcément des objets matériels. Et là aussi, je donne raison. Sauf que… j’aime ça dépenser mes sous BON !!! 

Par contre, si j’aime toujours avoir un petit budget pour mes dépenses de parfaite touriste, je sélectionne quand même un peu mieux ce je vais me rapporter… Après tout, je commence à avoir épuisé l’éventail de porte-clés, épinglettes, petites statues moches, bibelots, etc. Je commence à en avoir des boites bien pleines dont je ne sais plus trop quoi faire. A voyager en compagnie de personnes très différentes aussi, j’ai pu voir ce que d’autres se rapportaient comme souvenirs et ça m’a un peu plus inspiré. Disons aussi que j’ai appris qu’il y avait des trucs bien plus sympa à découvrir quand on cherchait un peu ! 

Maintenant, je regarde pour des souvenirs de meilleure qualité, ce qui veut dire que je regarde les spécialités du pays et que je vois ce qui me plait là dedans… et quel usage je peux en faire. Je me rabats aussi quelques fois sur des livres de la ville ou de cuisine et très souvent, je me rapporte des spécialités culinaires ou des trucs du genre. Les « boui-bouis », je continue à les regarder, mais plus par curiosité et parce que je trouve ça drôle (et que je me rappelle un temps où j’étais émerveillée devant ces trucs laids !) que pour acheter. J’avoue garder un faible pour les aimants de frigo, mais pour le reste… 

Quand j’y repense, je me dis que tout de même, c’est assez incroyable le nombre de gens un peu comme moi, qui parcourent ces « boui-boui » à la recherche du truc le plus stéréotypé de la place qu’ils visitent ! Peut-être qu’il faut en avoir vu une certaine quantité pour s’en lasser… ?  

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 11:00

GrandreBretagne666 RetourEcosse 19-06-04Pendant les deux premières années que j’ai passées en Suisse, j’ai multiplié les voyages à une cadence assez incroyable. Enfin… incroyable pour les gens d’ici, pour qui visiter Barcelone en trois jours ou faire Milan-Venise-Florence en cinq jours est tout simplement inconcevable ! Pour beaucoup de québécois arrivant sur le sol européen, c’est quasiment une routine que de planifier ses prochaines destinations de voyage dès que trois jours de congés se profilent dans le mois.

Je me rappelle ces fameuses soirées où on discutait pour décider quels jours on partirait, avec qui et où. Bien que la majorité de mes voyages, je les ai fait avec des amis plus ou moins proches, j’ai aussi fait quelques voyages seule. Ce n’était pas faute de volontaires pour m’accompagner, mais plutôt, au contraire, un besoin profond de me retrouver avec moi-même, de tester mes propres capacités de décision dans l’inconnu. Il est d’ailleurs très intéressant de comparer comment on voyage en groupe avec notre façon de voyager quand on est laissé face à soi-même !

En groupe, on propose, on négocie et souvent, on se plie au choix de la majorité. Je dois dire que j’ai été chanceuse, car dans les groupes avec lesquels j’ai voyagés, on n’hésitait pas à se séparer si certaines personnes manifestaient des désirs différents, quitte à se retrouver plus tard pour manger ou pour visiter un point d’attraction en commun. Les propositions de visites ou d’activités sont souvent diversifiés et on se retrouve parfois avec des idées nouvelles, audacieuses ou loufoques, voir même à entreprendre des choses que l’on n’aurait jamais imaginé faire seul ! Il y a aussi une ambiance, un partage, une dynamique que, bien sûr, on n’obtient jamais en voyageant par soi-même. Mais le fait demeure : à plusieurs, on doit toujours faire des concessions et ce n’est pas forcément toujours facile ni agréable.

En voyageant seule, par contre, on ne peut pas se fier sur les autres pour nous conseiller, nous faire des propositions et on ne profite pas non plus de cette sorte de « protection » ou de ce « sentiment rassurant » que l’on a souvent en groupe. A nous appartient chaque choix… et chaque conséquence de nos choix. Ce n’est pas facile, mais c’est un défi qui vaut la peine d’être relevé au moins une fois quand on voyage beaucoup.

Vietnam - Oct.2005 (508)J’ai beaucoup aimé mes expériences de voyage en solo. Il y a eu des moments où j’ai savouré ma solitude : assise sur la terrasse d’un restaurant à Rome à écouter les musiciens de rue jouer de restaurant en restaurant ; mes tête à tête avec une noix de coco ou un bol de soupe aux nouilles en Thaïlande ; me balader à Barcelone dans les quartiers résidentiels avec ma musique sur les oreilles ; m’asseoir dans un parc à écouter les tam-tam ; me chercher un logement au plus bas prix possible en Thaïlande tout en mesurant l’état de propreté des lieux en question alors que la chaleur commençait à endormir mes sens. Tous ces instants, parfois un peu mi-figue mi-raisin, demeurent pour moi des moments inoubliables. Il y a aussi eu des périodes un peu difficile, par exemple quand  je me perdais au moment où j’avais faim et où franchement, je ne savais plus trop quoi faire ni par où aller. Ou bien encore quand, lasse de marcher et de visiter, je commençais à être en manque d’inspiration sur des activités que j’aurais pu faire. J’ai aussi été confrontée à mes hésitations devant des activités ou des expéditions qui me tentaient, mais que je n’osais pas entreprendre seule. J’ai découvert les limites de ma témérité et de mon goût de l’aventure. Je me croyais intrépide et insouciante, je me suis découverte plutôt prudence et mesurée… voir un brin paresseuse quand je me retrouve seule à décider de mes visites ! Ces traits de ma personnalité n’étant jamais vraiment révélés quand je voyage en groupe, puisque là, au contraire, je suis toujours partante pour de nouvelles expériences.

Vietnam - Oct.2005 (54)

Globalement, je dirais que je préfère voyager à plusieurs, mais mes expériences en solitaire m’ont appris tellement de choses sur moi-même et m’ont permis de faire de si belles découvertes que je n’hésiterais pas à refaire l’expérience. J’ai aussi fait de superbes rencontres et je crois avoir trouvé là,  la clé d’un voyage en solo réussi : se permettre de rencontrer les gens, abaisser sa garde face aux inconnus et prendre le risque d’une petite conversation anodine au coin d’une table ou au détour d’une visite. Ce sont dans ces rencontres imprévues que l’on découvre des perles qui formeront parfois, nos souvenirs les plus inoubliables…

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 12:30

 

Presque trois mois après avoir annoncé mon retour prochain, voilà enfin que je tiens mes promesses. Moi qui croyait, une fois installée à Strasbourg, que j’aurais tout plein de temps à moi pour me vouer à mes projets, je me suis retrouvée un peu « le bec à l’eau » !

Déménager dans un autre pays, ce n’est pas juste apporter ses effets personnels dans un nouvel appartement, c’est aussi tout un paquet de tracas administratifs (un beau bonjour à l’administration française au passage !), de recherche d’emploi, d’adaptation et j’en passe.

Pendant cette période, ma motivation et mes centres d’intérêts ont aussi bien variés, même si mon imagination, elle, n’a jamais cessée de fonctionner.

Et cette fois, oui oui, c’est la bonne… Le retour définitif est bel et bien  à l’ordre de la semaine ! Attachez donc votre tuque avec la broche, y'a de lecture qui s'annonce !

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 14:27

C'est l'été, il fait beau, c'est la période des vacances mais aussi pour certains, la période des déménagements.

Après plus d'un an et demi de tergiversations, un mariage et un voyage de noces, voilà que j'ai enfin le droit de vivre avec mon homme ! Juillet fut donc le mois du déménagement officiel, de mes derniers pas comme "résidente" en Suisse et de mon emménagement définitif en France! Je suis donc bel et bien arrivée à Strasbourg et c'est sous la pluie que je commence à profiter de mon nouveau lieu de résidence.

Avec autant de préoccupations, je n'ai bien sûr pas eu le temps de m'occuper des aventures rocambolesques comme il se doit, mais maintenant que j'ai pleins de temps à moi, les projets de récits et d'écritures sont loin de manquer !

Dans les récits de ma première année en Suisse, il y a encore tous pleins lieux à découvrir. Quelques articles à venir, question de vous tenir un peu en haleine...

 

  • la suite de Barcelone avec le résumé de mes lectures historiques sur la ville,

  • une brève découverte de la ville de Lyon,

  • mes premiers pas (mais loin d'être les derniers !) au pays de la bière et des frites,

  • huit jours féériques en Grèce,

  • deux semaines au pays de la pluie, des arc-en-ciel et des moutons,

  • fêter la Saint-Jean (fête nationale québécoise) en Suisse

  • et bien d'autres lieux visités, de spécialités culinaires suisses, d'anecdotes "culturelles" et de découvertes inusités à raconter !

 

A bientôt  pour la suite des aventures rocambolesques de Manou en Suisse. Je suis toujours heureuse de lire vos commentaires et à tous je souhaite un très bel été et de belles vacances.

 

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 08:00

En vacances actuellement, je vous offre en attendant mon retour, cette petite vidéo de mon cru illustrant les nombreux voyages que j'ai fait au cours de mes deux premières années en Suisse. Ce sont ces images que je tente de mettre en mots à travers ce blog...

 

Bon visionnement et bonne vacance à tout ceux qui profite un peu de l'été !



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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 10:25
«  Ahhh qu’ils sont beaux les moineaux,
Les p’tits les gros, les moineaux,
Ils ont mangé des raisins,
Ils ont laissé des pépins, les copains,
Si cette histoire vous ennuie,
Ennuie, ennuie les amis,
Pour vous désennuyer,
On va la r’commencer… »

Cette comptine de mon enfance, je l’ai souvent chanté avec les jeunes du camp de jour où je travaillais, adolescente.

Elle me revient spontanément de façon assez régulière en fait… lorsque je croise les inévitables moineaux qui pullulent dans les villes européennes ! Au Québec, nous avons nos mouettes adoratrices de MC Do et nos pigeons montréalais alors qu’en Europe, si les pigeons sont rois, les moineaux leur disputent férocement la place !

Bon, un moineau, c’est tout petit, ça fait pioupiou et ça vient fouiner à nos pieds dès qu’on laisse quelques miettes tomber au sol. Mais sinon, ce n’est pas très agressif, enfin, de façon générale. Ils apprennent vite toutefois et il y en a des audacieux et de très curieux. Facilement, certains viennent parfois manger dans ma main, quand l’envie me prend de partager mon snack avec eux. Je sais, je sais, ce n’est pas une bonne habitude, ça les rend encore plus effronté et parfois même agressif. Mais il y a des jours, c’est plus fort que moi, je les trouve sympathiques ces petites bestioles !

2004-02-27 Visite Papa Lucerne (16)Toutefois, si je me laisse attendrir à mes heures devant quelques moineaux, les pigeons, eux, réussissent rarement à me faire fléchir. Je n’aime pas du tout leur roucoulement, surtout au réveil (au contraire des pioupious, ça a le don de me mettre de mauvaise humeur !) et je ne les apprécie que lorsque je me mets dans l’idée de leur donner la chasse (et non pas la chiasse… quoi que…). Hé oui, les voir déguerpir à tire d’aile sur une foule rassemblée autour d’un monument, y’a des jours où je trouve ça comique ! Mais un pigeon, pour moi, c’est un peu l’équivalent de nos mouettes québécoises dévoreuses de MC Do ! Pourtant, au départ, une mouette, c’est joli comme oiseau : blanc, fier allure, silhouette élancée, rien comme la silhouette empotée d’un pigeon ! Mais bon, après avoir vu nos mouettes batifoler dans les poubelles pendant des années, inévitablement, on les aime moins. On ne les apprécie plus que sur les bords de mer, là où elles devraient toujours rester ! Tandis que les pigeons… ben en fait, c’est un peu la même image qui me vient en tête. Alors quand on me parle de manger du pigeon en tant que met raffiné et délicieux, je le crois volontiers, mais bon… euh… voilà quoi ! :p

Espagne - Mai 2006 (375)

 Je ne sais pas si ce n’est qu’une question de climat ou si c’est lié aux lieux en eux-mêmes, mais parfois, je me fais la réflexion que ici, en Europe, il y a beaucoup de choses qui sont adaptés à un format « mini ». Rues étroites = petites voitures compactes, petites maisons et petits appartements= Royaume du Ikea et du mode « rangement compact », petits moineaux allant de paire avec petits espaces… Au Québec, c’est plutôt, grandes rues et grands espaces = grosses bagnoles, grandes maisons, grands centres commerciaux étendus sur beaucoup d’espace et donc, gros « moènaux » sous forme de mouettes qui polluent les villes… Aucun rapport, je le sais bien, mais l’image me reste quand même. ;)

 En tout cas, les petits oiseaux, oui, ça me met de bonne humeur ! Je suis peut-être un peu kitsch, mais ça me donne parfois envie de chanter… Et comme la compagnie créole :

 « Ça fait rire les oiseaux, ça fait chanter les abeilles,
Ça chasse les nuages et fait briller le soleil,
Ça fait rire les oiseaux… 
ohhhh ohhhh ohhhh, rire les oiseaux… »

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 09:01

Si je suis mon rythme de publication actuel, aujourd’hui je voulais publier mon article sur Carcassonne et le Pays Cathare. Petit soucis, il n’est pas encore écrit ! En fait, j’adore vraiment les lectures historiques que je fais pour écrire tout ça, mais y’a un petit truc tout bête qui s’appelle « le temps » et qui me fait cruellement défaut ces jours-ci !

C’est vrai que du coup… ben… je prend un peu de retard ! Surtout que bon, je ne veux pas non plus faire du bête   copié-collé  Wikipédia »… Déjà, je trouve que je me réfère trop à ce site pour mes articles même si j’essaie de varier mes sources le plus possible. Pendant mes premiers voyages, je n’ai pas acheté beaucoup de livres historiques et donc, je dois un peu faire avec « les moyens du bord »…

Et puis, c’est bien joli de lire tout ça, mais encore, il faut comprendre ce qui s’y passe aussi ! Heureusement pour moi, le Pays Cathare, je connais un petit bout de son histoire. Pas très bien, certes, mais depuis un an, je multiplie les lectures de cette région. Alors une fois plongée, ça devrait aller assez vite, mais en attendant, je n’ai pas grand-chose d’autre à présenter… Pleins d’idées de sujets et d’articles, mais juste quelques heures ou quelques jours qui me manque !

 

En fait, la solution… il faudrait installer une TV dans ma tête !

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 08:00

Autres-Photos-Articles 2358Petite, je m’endormais l’été, au son du croassement des grenouilles. Pendant quelques années plus vieille, je me suis endormie au son du ronflement de mon ex… Pour changer un peu de gamme musicale, j’ai eu le bonheur de découvrir à mon arrivée en Suisse,  que mon appartement donnait sur une petite forêt où coulait une jolie rivière… la Vuachère.

Pendant les deux ans et demi où j’ai vécu à Béthusy, je me suis donc endormie au son de la Vuachère. Parfois, j’entendais aussi des chiens, les blablas des gens se promenant sur le sentier, le pépiement des oiseaux dans les arbres, le son de la pluie tombant sur les feuilles, le bruit du vent dans les branches ou de la neige tombant sur le balcon. Un peu plus agaçant par moment, le roucoulement des pigeons (j’ai découvert que j’aime pas me faire réveiller par des pigeons !). Mais toujours en arrière fond, le doux bruit de la rivière coulant dans son lit.

Au moment où le soleil redevenait chaud sur notre peau, que le vent devenait moins cru et que l’on pouvait enfin retirer les manteaux chauds, je laissais la porte de mon balcon ouverte pour pouvoir profiter à la fois des senteur de la forêt et du chant de l’eau coulant plus bas. Pour moi, c’était un son des plus relaxants, évocateurs de nombreux souvenirs et créateurs de nouveaux moments uniques. Parmi ces petits instants magiques, comment ne pas me rappeler un après-midi à partager avec ma chère voisine, des nachos et de la sangria maison ? Ou encore ces soirées sur mon balcon à fumer une chicha, écrasés sur des coussins et une table basse ? Des matins où au réveil, les yeux encore endormis, je sortais pour prendre une bonne bouffée d’air, sentir la terre humide et écouter les bruits de la nature avant de me plonger dans la frénésie d’une nouvelle journée de découverte ?

Autres-Photos-Articles 2356Quand j’ai découvert mon studio Béthusien, je m’attendais vraiment à un truc style « clapier à lapin ». Petit, pas d’aération et un balcon réduit au minimum. De ce que j’en avais entendu parlé, je ne m’attendais vraiment à rien de grandiose. Alors imaginez ma surprise lorsque j’ai découvert ce studio de 25 m2 avec un grand balcon me permettant aisément de manger dehors ? En plus, j’avais droit à la nature et à une rivière couvrant les bruits de voitures et de ville… Quoi demander de plus ?

J’ai passé de belles années là, à Béthusy, dans mon appartement du 114B. J’en garde encore aujourd’hui, de merveilleux souvenirs et surtout, je garde en mémoire, le son de la Vuachère…

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 08:00

 

Non non, je ne parlerai pas ici de se travestir ou de faire l’opération définitive ! Je parle seulement d’une découverte bien personnelle quant aux avantages de s’assumer pleinement comme fille… comme FEMME!

Et oui, ça peut sembler très étrange à dire, mais pourtant, je suis persuadée que plusieurs québécoises se reconnaîtront peut-être un peu là dedans.

2004-12-03 Marche de Noel - Montreux (31)Quand j’étais au Québec, je faisais partie de cette catégorie de fille que l’on qualifiait de « tomboy » ou de « garçon manqué ». Pour moi, le shopping n’était qu’une utilité fastidieuse dont il fallait faire les frais au moins une fois par année, voir deux vu les changements de saison. J’aimais bien sortir pour aller danser, mais pour moi, si je m’habillais un peu « pitoune », c’était plus pour rire que dans l’idée de rencontrer réellement quelqu’un grâce à mes atouts… physiques. D’ailleurs, je ne me sentais pas du tout la vocation d’un morceau de viande au « meat market ». Je n’irais pas jusqu’à dire que je n’assumais pas mes formes féminines, parce que je savais quand même, à l’occasion, mettre quelques morceaux de vêtements qui me mettaient à mon avantage, mais honnêtement, je ne me préoccupais pas vraiment de ce que je pouvais avoir « l’air ». Bien m’habiller et me mettre à mon avantage était encore un sport un peu laborieux pour lequel je manquais souvent de… goût. Une de mes copines m’a bien enseigné le confort des « camisoles » et une autre, l’avantage du « string », mais sinon… je demeurais assez basique en termes de « mode ».

Avec mes amis masculins, le fun principal était de se batailler, de faire du sport ou des concours de rots bien gras… sport pour lesquels je les battais souvent (quoi que j’ai eu quelques amies filles vraiment très fortes à ce jeu et même bien meilleure que moi !). Bref, vous voyez un peu le topo de la fille tout ce qu’il y a de plus… de moins… féminin !

Je parle au passé comme si tout ça était un temps révolu. J’aurais tendance à répondre… en partie oui, mais en partie non aussi.  Vivre en Europe m’aura quand même appris à « apprivoiser » ma féminité et à m’assumer, à défaut de me transformer en carte de mode !

Vivant à proximité de grandes villes reconnues dans le milieu de la mode, les filles européennes sont en général, beaucoup plus féminines que les québécoises. Je ne veux pas faire de généralités déplacées, mais c’est un fait que j’ai souvent entendu confirmer par d’autres que moi.  Souliers pointus à talons aiguilles, boucles d’oreilles larges, ceintures colorées soulignant la taille, vêtements ajustés (parfois pas forcément adaptés…) aux couleurs vives, accessoires divers rehaussés de roses ou de couleurs stylisées, maquillage généreux sans forcément être criard… On voit tout ça défiler dans les rues et au départ, on trouve ça… moche. Oui, au début, je regardais les trucs dans les magasins et je trouvais tout laid ! En même temps, la mode et le style étaient tellement différents de ce que je connaissais et de ce que je portais que forcément, j’étais choquée. Puis, avec le temps, les choses se sont un peu inversées…

Quand on sortait dans les clubs avec des amies, là encore, la mode était au rendez-vous. Sortir sans adopter le style que j’associe au « meat market » et j’étais pratiquement regardé comme une malpropre. Bon, j’exagère peut-être un peu, mais pas de beaucoup.  En même temps, à cette époque, je n’avais pas encore trouvé mon style vestimentaire, alors forcément, soit j’avais l’air d’une carte de mode hyper flashy, soit j’avais l’air de sortir d’un cours de fitness… Alors qu’aux débuts, je ne m’en préoccupait guère, le regard des autres à commencé à être blessant et oui, j’y suis devenue sensible. Mes amies ont aussi pris sur elle de « m’apprendre à m’habiller ».  Comme plus jeune avec ma sœur, j’avais droit à l’inspection avant les sorties et aux prêts de vêtements, manteaux et accessoires divers pour avoir « de l’allure » !

Scan0012Peu à peu, avec les conseils, les recommandations, les commentaires de bonnes copines, j’ai réussi à découvrir mon style propre qui allie ma personnalité pas forcément toujours très classe à ma féminité. Je ne suis pas une carte de mode, je ne suis pas les dernières tendances et mes attirails ne « fittent » pas toujours entre eux, mais au moins, j’ai appris à m’assumer et à m’affirmer. J’aime parfois revêtir des couleurs flashy, comme le rose ou le orange que j’affectionne particulièrement, je ne suis pas forte sur les jupes, ce qui ne m’empêche pas l’été de porter quelques petites robes soleil.  J’aime beaucoup porter des camisoles que je trouve à la fois confortable et pratique, tout en mettant ma poitrine en valeur. Frileuse, j’opte souvent pour le tandem camisole-chemisier. J’ai aussi découvert que je pouvais porter autre chose comme boucle d’oreille que mon éternelle quincaillerie de piercing sur les lobes. Ce n’est pas grand-chose, je l‘ai dit je ne suis pas douée en style, mais ce sont de petits riens qui représentent beaucoup pour moi, vu qu’autrefois, je ne jurais que par le jeans,  les gros pulls et les T-shirt informes ! Certaines de mes amies se rappelleront mon superbe pull en polar de Tadoussac… avec un capteur de rêve sur la poitrine !

En bref, l’Europe et la Suisse ont été pour moi, une merveilleuse opportunité pour me découvrir sous de nombreux aspects. Je ne parle ici, que de l’aspect vestimentaire, mais avec tout ça, il y a aussi une question d’attitude. La vision que j’avais, plus jeune de la signification « d’être une fille » et celle que j’en ai aujourd’hui sont bien différentes ! C’est un peu trop complexe à détailler par écrit, mais disons simplement que si ça ne me gêne toujours pas d’entendre un mec roter, je sais faire la différence entre le moment où on peut en rire tous ensemble (surtout si c’est un rot minable, ce que je ne me gênerai pas de faire remarquer si c’est le cas) et le moment où ça sera franchement inapproprié et grossier !

Fou ce que ça fait, se découvrir une fille !

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 13:54

Autres-Photos-Articles 9597.CR2Disparue depuis une semaine sans laisser de traces ? Mais non, je n’avais pas laissé tombé mon joujou (blog) aussi vite après ses débuts ! J’étais en fait occupée à un upgrade matrimonial que l’on appelle plus couramment, un mariage. Et pas n’importe lequel… le mien !

Alors que j’avais prévu les publications pour la semaine avant, sentant que ça serait une semaine pas mal chargée, j’étais loin de me douter que la semaine suivante le serait tout autant ! Du coup, je me suis un peu fait avoir pour la publication de mes articles. Je comprend mieux pourquoi les gens ont l’habitude de partir en voyage de noces tout de suite après le mariage !

Pour nous, ce sera fin juin, une jolie croisière dans la méditerranée, repos, farniente et découverte de plusieurs endroits qui promettent des paysages magnifiques !

En attendant, on est toujours dans la paperasserie administrative pour que je puisse non seulement venir vivre en France (là, c’est bon, je peux officiellement venir habiter à Strasbourg), mais pour que je puisse aussi y travailler (ça, c’est une autre paire de manche !).

Enfin… voilà pour la pause « mariage », je suis de retour pour la suite des aventures rocambolesques de mon arrivée en Suisse.

Bonne lecture pour la suite ;)

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