Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un Petit Morceau De L'auteur..

  • : Les Aventures Rocambolesques de Manou en Suisse
  • : Quitter son pays natal pour aller vivre ailleurs, découvrir de nouveaux pays, de nouveaux horizons, voilà l'aventure dans laquelle je me suis lancée il y a maintenant 6 ans...
  • Contact

Découvrir Plus En Profondeur..

3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 08:00

 

La soupe de chalet tient son origine du temps où les armaillis (c’est le nom que l’on donne aux bergers typiques des alpes fribourgeoises et vaudoises) ne pouvait se procurer de légumes frais pendant la saison des alpages, qui s’étend sur tout l’été, de mai à septembre. Les plats devaient toutefois être constituant et procurer de l’énergie à ces bergers, sans être trop complexe à préparer. Ils composaient leur potage de lait, de fromage (gruyère), de crème, d’herbes de montagne, de pommes de terre et de cornettes et laissaient le tout mijoter lentement.

Aujourd’hui, les herbes de montagne sont souvent remplacés par des épinards, quelques fois des orties, des oignons et de la ciboulette. On s’en doute, cela nous donne une soupe-repas des plus riches au goût toutefois surprenant. On la retrouve assez facilement dans les chalets d’alpages et les stations touristiques des alpes vaudoises, fribourgeoises et valaisannes.

Etant une grande fan de soupes et surtout de soupe repas, inutile de préciser que c’est une recette que j’adore, même si je dois avouer ne l’avoir jamais préparée par moi-même ! Jusqu'à maintenant, je m'en procurais toujours un sachet à la fromagerie de Gruyères, un incontournable que je rapporte chez moi à chaque passage! Par contre, ayant découvert la recette sur le net, je crois que ça ne sera pas très long que je vais me mettre aux fourneaux pour me concocter une belle marmite de soupe de chalet... L'hiver approchant, je crois que l'occasion sera bientôt là pour m'y mettre !

Gruyeres Visite Vero Et Steph - Juillet 2005 (37)


Partager cet article
Repost0
14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 08:00

Bien que ce plat typique origine plus de la Suisse alémanique, on en trouve partout à travers la Suisse et on les découvre avec plaisir, peu importe où on se trouve. Le principe est très simple : des patates râpées cuites sous forme de galette dans un peu de matière grasse (préférablement du beurre ou du saindoux). Concept tout simple que l’on peut agrémenter selon les goûts de lardons ou de fromage. On peut les servir comme plat principal (surtout si on y ajoute des lardons ou du fromage) ou en accompagnement.

Je croyais au départ que les pommes de terre étaient râpées non cuites, mais dans presque toutes les version de la recette que j’ai trouvée, elles sont d’abord cuites en robe au ¾, laissées à refroidir et ensuite seulement, râpées (avec une râpe à gros trous, c’est bien précisé partout !). D’après ce que j’en ai vu, on peu aussi les couper lorsque les patates sont crues, mais la cuisson est alors bien plus longue. Le but est aussi de cuire les patates en galette jusqu’à ce que les deux côtés soient bien grillées.


2004-03-01 au 2004-03-02 Interlaken Papa (44)

Version cuisinée sur les pistes de ski et les snack attrape-touristes. Les röstis n'ont ici pas la forme d'une galette, mais son plutôt cuites "en vrac"... Très bon quand même, je n'ai pas eu à me plaindre ;)



Bon personnellement, je vais avouer que je ne les aies jamais préparées ainsi. J’ai découvert des sachets à la Migros dans lesquels les röstis sont déjà préparés… ne reste plus qu’à les mettre à la poêle ! Trop simple peut-être, mais très efficace et aussi, excellent !

Une expression assez fréquente en Suisse qui utilise justement le terme de rösti, c’est quand on parle de la röstigraben ou « barrière de rösti ». Cette expression est utilisée pour marquer les différences de mentalités entre la Suisse francophone et la Suisse alémanique, que ce soit au niveau de la langue ou au niveau politique…

 


Partager cet article
Repost0
22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 08:00

 

L’une des spécialités culinaires que j’ai découvert en Suisse, est celle des viandes séchées.  Au Québec, il y a eu de tels scandales les dernières années sur la cuisson de la viande et les risques liés aux bactéries se retrouvant dans les viandes non cuites ou avec une mauvaise cuisson (ajouté à un mauvais conditionnement…), que l’idée de les manger « séchées », voir même fumée en fait frémir plus d’un. De voir les morceaux de viandes suspendus dans les marchés en France, les saucissons en plein air, même l’été avec ses températures élevées en rebute plus d’un à son arrivée ici. Alors parler de viande séchée… Ce qui s’en rapproche le plus au Québec est une sorte de viande dure comme de la semelle de botte et hyper salé… bref, vraiment pas très bon, en plus d’être très…  américain !

Découvrir la finesse du goût des viandes séchées d’ici n’est donc pas une mince affaire au départ. On doit passer par-dessus pas mal de préjugés et de « lavage de cerveau » pour parvenir à apprécier pleinement cette spécialité locale.

Autres-Photos-Articles 2343Bon, je l’avoue, moi, je ne me suis pas gênée pour la découvrir ! D’abord, parce que j’adore la viande et que j’ai toujours aimé les viandes peu cuites, ensuite parce que je suis très curieuse des papilles, aussi parce que je n’ai pas l’habitude d’être dédaigneuse et enfin, parce qu’au départ je n’avais pas vraiment compris que ce que je mangeais était considéré comme de la viande « crue », ce qui n’aurait pas changé grand-chose de toute façon.

A savoir qu’en Suisse, on compte plusieurs sortes de viandes séchées. Celle du Valais porte un label spécifique et ne peut être produite que dans cette région. Mais d’autres types sont aussi produites dans les Grisons ou dans d’autres cantons, comme en Gruyères par exemple.

Le procédé en lui-même peu sembler simple, mais il nécessite tout un savoir-faire, une surveillance attentive du produit et un grand respect des différentes étapes. La viande séchée du Valais est composée exclusivement de cuisse de bœuf Suisse. Après avoir été désossées, les pièces sont assaisonnées et mises à sécher pendant quatre à six semaines.  La viande est par la suite pressée pour lui donner une forme compacte, facilitant la découpe.

Autres-Photos-Articles 2345La viande des Grisons, si elle est aussi exclusivement fabriquée à partir de pièces de bœufs Suisses, comprend plutôt les parties de l’épaule. La fabrication de cette viande séchée comprend plusieurs phases permettant à la viande de perdre la moitié de son poids en lui retirant un maximum d’eau.

D’autres régions de Suisse ont des recettes similaires, même si ces deux là, le Valais et les Grisons, remportent la palme au niveau de la reconnaissance de la qualité de leur produit. On retrouve aussi du jambon cru, des viandes séchées et des saucissons dans la région de Gruyère et ceux-ci accompagnent très bien n’importe quel plat régional.

Pour la petite histoire que l’on peut deviner, la fabrication de la viande séchée origine des conditions de vie particulières qui règnent en montagne : conditions climatiques, difficulté d’accès aux ressources de la vallée, etc. Les gens vivant autrefois dans la montagne se devaient de faire de bonnes réserves pour survivre à la mauvaise saison. L’été, le climat sec, le soleil et les vents ont permis de développer des techniques de séchage et de salaison de la viande, permettant de rendre celle-ci plus facile à conserver tout en gardant ses propriétés nutritives. Des recherches historiques ont prouvé l’existence de la viande séchée dans le Valais depuis le 14ème siècle ! Bref, ça ne date pas d’hier !

Aujourd’hui, on peut la trouver vendue en barquette dans n’importe quel supermarché en Suisse ou aller chez le boucher et la prendre directement à la découpe. L’avantage du boucher, c’est que la viande est coupée plus finement, laissant d’avantage de richesse à son goût, mais la fabrication est la même, que se soit dans les grandes surfaces ou en boucherie.

Et on la mange comment, cette viande séchée ? Elle peut en fait accompagner de nombreux plats de fromages, être simplement mangée avec du pain comme plat principal ou bien servir d’entrée à un plat moins copieux. Il n’y a pas de façon spécifique de la manger… il suffit simplement de la déguster !

Partager cet article
Repost0
10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 08:00

Le Lac Léman est propice à la pêche (à la pêche aux moules, moules, moules, je m’en suis allée…) et le filet de perche est l’un des poissons les plus populeux du lac (ndlr: mais oui, c'est bien connu, les poissons se promènent sous forme de filet dans le lac!). Normal alors que l’un des plats régional soit à base de ce petit poisson !

Perche1Les filets de perches sont des morceaux de poissons transformés en filet (dont on a enlevé toutes les arêtes et que l’on a coupé en morceaux plus fins). On les passe dans la farine avant de les faire cuire quelques minutes dans de l’huile agrémenté d’une noix de beurre. Généralement, les filets de perches sont présentés accompagnés de pommes frites et arrosés d’une sauce beurre-citron-vin blanc (préparation dite « meunière ») et bien sûr accompagné d’un petit vin vaudois, comme un chasselas.

Pourtant, les filets de perche en tant que plat régional est quelque chose de tout nouveau.  C’est depuis les quarante dernières années que ce met a connu une évolution significative dans la restauration locale. En fait, la perche n’était d’abord pas un poisson très apprécié à cause de la quantité d’arêtes qu’il contient. La féra et l’omble chevalier, deux autres poissons du lac bien plus savoureux étaient d’ailleurs plus prisés que la perche. Pourtant, l’idée germa à la Tour de Peilz, de préparer la perche « désossée » et bientôt, sous forme de filet. Cette préparation fît fureur et en relativement peu de temps, les filets de perches envahirent les menus des restaurants du bord du Lac Léman.

On peut se demander, vu la popularité que connaît aujourd’hui ce plat, si la pêche locale suffit à la demande ? Et bien, j’ai été assez surprise (bah oui, moi, je suis une excellente touriste et c’est vrai que je ne lis pas attentivement les menus…), qu’en fait, seulement 5% de la perche consommée autour du lac provient bel et bien du Léman ! La grosse majorité de la perche consommée dans la région provient… de Pologne, d’Estonie, de Russie, de Lituanie. Par contre, j’aimerais bien savoir si beaucoup de personnes peuvent faire la différence… En tout cas, moi pas !

Autres-Photos-Articles 2191Mais bon, malgré leur origine, les restaurateurs y mettent leur grain de sauce pour donner au poisson, un petit goût local qui est tout de même bien agréable. Et accompagné d’un vin du Lavaux, il suffit de savourer et de s’imaginer les pêcheurs sur le lac et hop, on profite pleinement de notre repas !

Alors si vous passez dans le coin et que vous avez une envie de poisson, ne soyez pas rebuté par l’idée que votre perche n’a sûrement pas été pêchée dans le Léman. La recette pour sa préparation, elle, a un goût bien lémanique… alors profitez en !

Partager cet article
Repost0
10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 08:50

 

Le papet Vaudois, c’est fou comme ce nom me fait penser à « papa vaudois » ou « papi vaudois »… mais non, c’est ni papa ni papi, c’est papet !!! Un plat pittoresque Suisse, une saucisse au chou. Mais quelle saucisse et quel chou (oh que c’est chou une saucisse vaudoise) !!!

Bon, un peu de sérieux tout de même… même si le nom de ce plat m’a toujours fait rire, ce n’en est pas moins une spécialité du terroir des plus pittoresques. En fait, le mot papet vient de « papette » du jargon local, qui veut dire une sorte de boue, de mélange dérivé de quelque chose de liquide... Par chez nous au Québec, on dirait, une bonne giblotte ! Par ici , en Vaud, on dit une bonne papette. Ok, là, je l’avoue, je ne suis pas très « vendeuse » du plat, alors corrigeons le tir ( !). Il s’agit en fait d’un plat tout simple, où on mélange des poireaux et des patates à du vin blanc, du bouillon et un peu de crème jusqu’à l’obtention de la dite papette. Une fois le tout à consistance souhaité, on accompagne le papet de la saucisse au chou et on a là, un plat tout typique de cette belle région Suisse !

Comme quoi, les plats typiques ne sont pas forcément les plus élaborés ni les plus difficiles à faire ! ;) Je vous raconterai un jour, un plat québécois typique qui peut ressembler aussi à cette giblotte : le pâté chinois ! ;)

Autres-Photos-Articles 1064

Partager cet article
Repost0
17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 10:00

La raclette est un plat traditionnel valaisan, renommé aussi pour son fromage typique appelé, lui LE raclette.

Le principe est tout simple : il s’agit d’une demi meule de fromage dont on laisse fondre le dessus avant de le « racler » dans l’assiette. Pour le faire fondre, on peut opter pour différentes méthodes. La méthode traditionnelle consiste à placer la meule près du feu de bois. Celà demande tout de même une bonne coordination car il faut éviter que le fromage ne fonde trop et ne se retrouve tout étendu sous la meule ! De façon plus classique, aujourd’hui, il y a appareils à résistances spécialement conçus pour produire une source de chaleur directement sur la meule, sans risquer de perdre le précieux fromage fondu. Moins typique, mais presque aussi bon, beaucoup de gens utilisent aujourd'hui de petits poêles dotés d'une plaque supérieure et de petits poêlons individuelsd ans lesquelles chaque convive peut mettre son fromage, préalablement découpé en tranches cette fois, à frondre.

On la savoure avec des pommes de terre, des cornichons, des petits oignons… et un bon fendant. Contrairement aux voisins de Savoie qui accompagnent leur raclette de viandes séchées, cette tradition n’est pas encore tout à fait de coutume en Valais… quoi que... personnellement, j'ai toujours mangé ma raclette accompagnée du plateau de charcuterie... servi en entrée ! Grâce aux petits fours à fondue vendu sur le marché, on peut aussi faire cuire des légumes sur la plaque supérieure et ajouter tous pleins de variantes, mais là, il est vrai qu'on s'éloigne de plus en plus de LA raclette TYPIQUE du Valais !

Je disais, dans mon article sur la fondue, que la raclette valaisanne était à elle seule toute une histoire ! En fait, cette histoire ne concerne pas tant LA raclette, que LE raclette.

Autres-Photos-Articles 1069Donc, la raclette est une tradition culinaire valaisanne depuis le XVIe siècle. Le raclette, lui, est un fromage à base de lait de vache, une à pâte pressée, non cuite, dont la maturation est de 3 à 4 mois. Le Valais a déposé une demande pour faire du raclette un AOC en 2003, ce qui aurait alors limité sa production à ce seul canton. Alors que dans un premier temps, la requête fût acceptée, elle fût ensuite rejetée en 2007 suite à un recours du Tribunal fédéral, arguant que ce fromage était déjà produit ailleurs en Suisse en quantité importante et que raclette désignait plutôt une préparation culinaire qu’un fromage. Quelle déception pour le Valais ! Ce sujet fût chaudement discuté un peu partout en Suisse, voir même à l'extérieur dans le pays voisin.  On s'est même permis quelques taquineries... rien de bien méchant.


A ce sujet, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé les excellentes vidéos des Valaisans dans l’espace.

 

Bon appétit !


 

Partager cet article
Repost0
1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 22:41

Quand j’étais au Québec et qu’on me parlait de spécialités culinaires Suisse, je pensais tout de suite aux fromages et plus principalement, à la fondue aux fromages ! Ce n’est pas la seule spécialité helvétique, loin de là, mais c’est sans aucun doute l’une des plus connues. Normal donc, que je commence par présenter celle-ci !

Une chose à savoir, pour les néophytes en la matière, c’est qu’il existe différents types de fondue aux fromages. Plusieurs plats montagnards sont disputés entre les Alpes savoyardes et la Suisse pour savoir qui a le premier élaboré ce met. Venant de régions voisines, la lutte est dure pour savoir qui peut se targuer de détenir le brevet « authentique ». C’est le cas entre autres, de la fondue aux fromages mais aussi de la raclette.

Quelle est la différence, donc, entre les deux types de fondues (je reviendrai une autre fois sur la raclette). Alors que la fondue savoyarde se compose de 5 types de fromages différents, la fondue Suisse, quant à elle, se contente de deux fromages particulièrement goûteux et spécialités de son terroir : le gruyère et le vacherin fribourgeois. C’est pourquoi on l’appelle aussi, « fondue moitié-moitié ».

Tout un rite entoure la fondue et certaines "règles" sont à respecter si on veut pleinement profiter de ce moment de pur plaisir fromager.

Qu’est-ce qu’il y a là dedans ?

Les ingrédients sont simples, tout comme la façon de la cuisiner et ne nécessite qu’un peu de savoir-faire. Du fromage : gruyère et vacherin fribourgeois râpés (demandez au fromager de vous préparer le mélange, c’est encore la façon la plus simple, la plus sûre… et la moins chiante !), du vin blanc, de l'ail, de la muscade et du kirsch pour ceux qui le désirent. Tout le monde n’aime pas et ne met pas de kirsch dans sa fondue Suisse, c’est au goût de chacun. Il y a aussi la possibilité de remplacer le vin blanc par de la bière, ce qui donne un tout autre goût, plus léger et plus fin (ou même encore du champagne, mais là… je vous laisse tester, il paraît que c’est délicieux). Certaines personnes utilisent un peu de maizena pour rendre le mélange plus onctueux. Personnellement, je n'en mets pas et ma fondue est très bien ! Bien sûr, ça prend aussi du pain et les accompagnements. Pour le pain, il vaut mieux en prendre un de la veille qu’un trop frais, question qu’il garde un peu de consistance une fois plongé dans le fromage.

Il y a bien sûr tout pleins de variantes à la fondue traditionnelle : fondue aux bolets, fondue à la tomate, fondue aux fines herbes, etc. ça , ce sera découvert en fonction des goûts de chacun !

Comment ça se présente

La fondue est présentée dans un caquelon, généralement en fonte, mais quelques fois en céramique,  qui est posée sur un brûleur dont on peut régler l’intensité nous même. La méthode classique, pour déguster ce met, est de piquer un morceau de pain au bout d’un pic prévu à cet effet et de le plonger dans le fromage fondu. On touille-touille en tournant en 8 (bien important pour que le fromage garde son homogénéité tout au long du repas), on retire le pic avec le pain bien enrobé de fromage et on déguste. Tout simple , facile et tellement bon !

Et c’est tout ?                

Bah oui ! C’est tout ! Si la fondue se suffit en elle-même, on aime toutefois l’accompagner d’autres saveurs : viandes séchées du Valais, patates, cornichons et petits oignons marinés compléteront à merveille le repas. Pour ceux qui aiment (comme moi), on peut ajouter du poivre blanc juste avant de mettre la bouchée… en bouche. On accompagnera le repas d’un bon vin blanc sec, comme un Fendant du Valais ou un Chasselas, sans oublier la bonne compagnie qui permet d’apprécier ce repas tout ce qu’il y a de plus convivial.

La tradition veut que lorsqu’un convive perd son morceau de pain dans la fondue, il se voit confier une tâche : habituellement, embrasser son voisin de gauche, mais quelque fois, la corvée de vaisselle !

A éviter

On s’en doute, un plat comme celui-là est loin d’être léger ! Afin de profiter pleinement de la fondue Suisse sans se sentir des problèmes digestifs (gestifs) après, voici quelques conseils . D’abord, évitez de boire de l’eau pendant le repas et au moins jusqu’à une heure sinon deux, après avoir fini de manger. Le fromage est salé et donne soif, mais prendre de l’eau donne l’effet de se retrouver avec un masse au fond de l’estomac et la digestion (gestion !) en est compromise. Privilégiez le vin blanc ou le thé chaud pour vous hydrater et encore mieux pour bien terminer le repas.

Évitez aussi le vin rouge. Contrairement aux habituelles combinaisons vin-fromage, le fromage fondu s’associe et se digère beaucoup mieux avec un vin blanc, plus léger. D’autant plus que la préparation est composée de vin blanc !

Bon, maintenant, on va manger où ?

 

Bien sûr, une fois qu'on a compris comme fonctionne le truc, on a tout loisir de la préparer à son aise chez soi! Mais l'hiver, on a aussi bien envie de se faire gâter. A Lausanne, le meilleur restaurant pour la fondue aux fromages et aussi le plus connu dans son genre, est le Café de l'évêcher qui est situé juste après le pont Bessière, avant de monter vers la Cathédrale. Ceux du coin ne peuvent pas l'avoir manqué puisque c'est un incontournable ! Sinon, j'en ai aussi mangé de très bonnes autour de Gruyères et il me semble, au Café de la Poste à Bulle, si mon souvenir est exact. Bien sûr après, chacun a ses petites adresses, mais celles-là en tout cas, sont les deux qui ne m'ont pas déçues ! La seule fondue aux fromages qui me soit réellement "resté en travers de la gorge", c'était à Annecy, à deux pas d'un excellent resto qui était, lui, fermé... J'en ai rendu carrément été malade ! Comme quoi, ce n'est pas parce que les enseignes sont proches que la qualité l'est aussi !


Sur ce, je vous dis à vos pic et bon appétit !

2004-02-26 Arrivee Papa Suisse (17)


Partager cet article
Repost0